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Né en 1998 suite à la fusion de deux groupes d’amis de longue date qui venaient de se former : Hexacoustic Intelligent System (Gorhgorh, Kalaim et Uzi mind) et BudBurNerZ (Ak47, Probe, Virus).
Les deux groupes composaient déjà chacun de leur coté de la musique et avaient leur parcours propre. Gorhgorh amena sa culture alternative punk fou,
Kalaim son incroyable propension a comprendre n’importe quelle type de musique, Uzi-mind & Ak47 leurs virtuosités aux platines.
Sortis d’une école d’ingénieurs du son Probe et Virus apportèrent la dernière pierre a ce qui allait devenir BudBurnerZ.
Apres avoir effectué quelques tours de chauffe en public avec des lives déjantés les six compères décidèrent qu’il était temps de faire partager leur vision de cette musique au plus grand nombre.
1999, les BudBurNerZ sortent leur premier CD autoproduit « Against the washing machines » distribué par Toolbox qui est conquis par le son brut de ce premier opus.
Encore aujourd’hui les gens qui découvrent cet album restent abasourdis par la diversité musicale présente dans ce live.
Les concerts continuent, les dates s’enchaînent à un rythme constant.
Il est vrai que BudBurnerZ en live ce n’est pas le hardcore lambda…Breakbeats, scratches, morceaux lents suivis de morceaux beaucoup plus rapides.
De 90bpm à plus de 300, ce live surprend toujours ! Inqualifiable mélange des genres dont le but avoué est de « brûler des potes ».
On les retrouve dans de nombreuses soirées et free-parties.
Les sorties s’enchaînent alors : le Dbp01, Dbp02, Hierapolis01, Neurotoxic04…
2000, Uzi-mind quitte la France pour aller au Mexique.
Le jeune label hardcore français Epileptik, alors en pleine expansion décide de confier leur première sortie live CD aux fous de Budburnerz.
C’est la sortie du cd live: « En Route Pour Sirius » .
Et encore une fois le public ne s’y trompe pas… C’est beau, frais, un peu méchant, mais surtout ce Live prouve que le son de BudBurNerZ prend de la maturité.
Plus « propre » tout en restant complètement déjanté.
De la musique électronique extrême pour vos neurones comme aiment à le définir les membres du groupe.
Quelques Djs audacieux se risquent à jouer certains morceaux des énergumènes dans leur set.
La tache n’est pas facile car les BudBurNerZ ne formatent pas leur musique et certains de leur morceau sont connus pour être très difficile à "rentrer" dans un mix.
Mais lorsque cela est fait avec brio, le resultat est surprenant ( Yoni Khan, Nitric, Manu le malin, Speedyq’s, Simon underground, Dj Traffik, Keta et Miss Veronika, entre autres, sont ces maestro de l’impossible ).
Fort de ce succès, le label Epileptik récidive et sort le troisième live du collectif : « Concerto Pour Plantes Vivaces »;
live enregistré lors de leur mémorable prestation a Astropolis en 2002 suivit d’un mix d’Ak47 (non prévu au programme) d’anthologie.
Même succès pour cet opus qui se vend très bien malgré sa sortie en période de vacances.
Epileptik sort alors le Epileptik Hors Serie 04, sélection du label de quatre morceaux du live.
A la même époque sort le Dbp03, disque plus expérimental avec un coté breakcore qui laisse certains auditeurs pantois…
Ils ne se rendaient pas compte que les petits gars de chez BudBurNerZ pouvaient encore surprendre.
Tout comme pour le Enthropy 00, première sortie pour les excités d’Enthropy Hardcore Brigade.
Un featuring Yoni Khan, composé de nuit en huit clos, bien ambiancé et trois morceaux du cru BudBurNerZ.
Ce petit tirage reçoit un bon accueil du public et soude l’énergie des deux groupes.
A la fin de cette époque les BudBurNerZ ne se retrouvent plus que quatre, Gorhgorh décidant de quitter le collectif.
Reste donc Ak47, Kalaim, Probe et Virus pour assurer la permanence.
Enthropy hardcore Brigade, fidèle à leur reputation entreprennent d’effectuer le premier remix d’un morceau des BudBurNerZ : « Burp! (Too Much Bud) » E.H.B. remix.
Un vrai remix complètement rejoué avec une intro bien Reggae sorti chez Enthropy.
Ils continuent a arpenter les dancefloors avec des lives toujours plus osés, comme entre autres en été 2004 ou ils font une apparition remarquée à la Live Evil VIII à Londres, soirées mythiques organisées par Simon Underground, l’immanquable distributeur alternatif et DJ anglais.
Fort de leurs succès, les membres du groupe décident qu’ils pourraient enfin commencer à introduire de nouveaux artistes et de nouveaux sons dans leurs prestations.
C’est la finalisation de la création d’un projet qui leur tient a cœur depuis des années : Broken Legz.
Faction encore plus ouverte que dBp qui n’a pas peur de donner dans le tout breakbeat ou la grosse tekno efficace.
Parmi les nouveaux arrivants on remarque déjà les Bayou Brovaz qui signent un morceau bonus sur le Double BudBurger dont nous reparlerons plus bas.
Bayou Billy (un des deux Frère du Bayou) compose le terrible « Araldite », joué plusieurs fois en live et sorti sous le nom BudBurNerZ sur le label Decadance.
Le groupe sort donc en milieu de 2004 un double album :
Double BudBurGeR regroupant un live ( Soda Croupi ) dont ils ont le secret et un mix d’Ak47 ( Frites Molles ).
La particularité de cette sortie c’est qu’elle ne s’achète pas mais est directement téléchargeable sur leur site ( site dead ! ).
2005 est donc une année charnière pour eux : nouveau site, nouveaux disques, nouveaux artistes, nouvelles soirées dans le plus d’endroits possibles.
Plus tard cette année là, Epileptik sort un morceau exclusif (« Doom Reaction ») sur la compilation Psychodrome.
Un morceau mental, extrait d’un ancien live, qui n’avait jamais été édité. Retour aux sources !
D’énormes soirées en cette fin d’année 2005: L’inoubliable Maxipulse au Zenith de Nancy, qui rassembla plus de 4000 personnes venu faire la fête. Une ambiance et une energie incroyable !
Party UniQ, la nouvelle association dans laquelle une partie du groupe est engagée, tente de promouvoir les musiques électroniques dures dans des endroits variés et accessibles.
Certain Dj continuent de placer des classiques des Budz dans leur mix.
Tommy aka "AK47" BudBurnerZ (Hard Bass) • 22Tracks Paris Radio • Le Mellotron (Paris 2015)
Tommy est un activiste des musiques électroniques dures depuis les 90s.
Sa passion s’exprime au travers le DJing qui lui a permis de voyager à travers le monde et la production musicale avec son groupe BudBurNerZ .
Son soutien pour ce genre musical passe également par la promotion d’événements avec Bass Nation , Party Uniq et les soirées Le Grand Méchant Beat.
Tommy est également Président de Technopol , l’association qui organise la Technoparade.
Sa sélection présentera la scène électronique Hard Bass sous toutes ses formes.
2018, à l’occasion de son anniversaire et après 20 ans d’existence, le collectif a concocté un violent mix d’une heure, composé de ses tracks et remixes favoris.
Une belle entrée en matière pour redécouvrir, tout en douceur, l’univers du groupe.
« Notre approche décalée, c’est ce qui fait la particularité de notre son par rapport à ce qui a pu se faire à l’époque.
Et on peut constater que 6 albums et 20 vinyles plus tard, la sauce a bien pris », explique Tommy « AK47 » Vaudecrane.
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Tracklist :
1. BudBurNerZ – Silentstorm
2. BudBurNerZ – Family Affair (Weapons of Mental Destruction remix)
3. BudBurNerZ – Family Affair (Matt Green’s Step ‘N Smoke Mix)
4. BudBurNerZ – Death
5. Violon Malsain (Drokz’ remix)
6. BudBurNerZ – Budfuk
7. BudBurNerZ – Trubblzzz (Raw’s remix)
8. BudBurNerZ – Suggestion
9. BudBurNerZ – Overdoze
10. BudBurNerZ – Vomit
11. BudBurNerZ – Watatekoku (Epsilon’s remix)
12. BudBurNerZ – Destroy The Evil Power !
13. BudBurNerZ – Witchburner (Xylocaïne’s remix)
14. BudBurNerZ – Fuck The World
Un brin nostalgique, Tommy "AK47" retrace 20 ans d’existence au sein du collectif BudBurNerZ, pour TraxMag.
BudBurNerZ a 20 ans. Pouvez-vous nous décrire dans quel contexte s’exprimait la techno hardcore il y a 20 ans ?
Il y a 20 ans le hardcore était en plein boom.
On comptait de nombreux producteurs, on voyait apparaître plein de nouveaux genres de hardcore, la création battait son plein.
À cette époque, il n’y avait pas encore de cadre, les artistes pouvaient sortir un EP à 220 BPM, puis ensuite quelque chose de plus lent, les line-up étaient très éclectiques et évolutifs, la musique n’était pas encore catégorisée.
Il y avait peu de soirées « légales » en France donc les artistes jouaient principalement en free party, en teknival et c’est là que la scène française dite « frenchcore » a commencé à se développer et a trouvé son public.
Certains disques de hardcore français de l’époque se vendent une fortune sur Internet.
À l’étranger les énormes soirées Thunderdome, Nightmare et autres Megarave attiraient de plus en plus de monde, dont pas mal de Français qui faisaient déjà la route pour aller danser dans ces soirées.
Les Palais des Congrès et autres parcs des expositions de France accueillaient alors des événements et tournées hardcore gigantesques, avec nombre de jeunes teufeurs dans le public.
Les CDs se vendaient encore et plusieurs labels phares existaient. Pouvait-on parler d’un certain âge d’or pour le hardcore français ?
C’était en effet une très belle époque.
À partir de 2000, lorsque les labels comme Epileptik, Audiogenic ou UWe ont commencé à bien marcher et à organiser des soirées, il s’est vraiment passé quelque chose en France.
Au départ c’était surtout dans l’Est, mais très vite on a vu apparaître des soirées dans les parcs expos, organisées par des sound-systems, par les labels.
Nous avons notamment joué au Zénith de Nancy et dans certains parcs expos et c’était assez dingue, un bel accomplissement pour la scène hardcore en effet.
Les ventes de CD marchaient très bien et cela créait une source de revenus solide pour les artistes.
Il y a toujours eu du second degré chez BudBurNerZ, du scratch, des samples de rap…
Quelle était la touche (musicale, attitude, philosophie…) des BudBurNerZ dans la scène à l’époque ?
Une musique débridée de 120 à 300 BPM.
L’idée derrière BudBurNerZ était de mélanger les différentes influences des membres du groupe (six à l’époque) afin de créer un hardcore non formaté qui intégrerait aussi bien du hip-hop, que du breakcore, de la musique tsigane…
Le second degré est très important pour nous, car parfois on peut avoir l’impression que le hardcore se prend un peu au sérieux et qu’il faut obligatoirement être un bad boy tatoué qui fait peur pour faire partie de cette grande famille.
Du coup, on a toujours samplé du South Park, les Monthy Python plutôt qu’uniquement des films d’horreur ou des samples badass de films de gangsters.
Qu’est-ce qui a changé dans le hardcore en France ces 10 ou 15 dernières années ? Et à l’étranger ?
On a vu un formatage du hardcore ces 10-15 dernières années avec l’apparition de nombreux genres et sous-genres avec leurs spécificités et surtout un cloisonnement des artistes qui font ces genres.
En gros, si tu fais du hardcore industriel à 165 BPM, tu joueras sur la scène hardcore industrielle et tu feras partie de la famille de ce genre.
D’un côté c’est pas mal, car on voit des festivals avec plusieurs scènes de hardcore différents, mais d’un autre côté cela a un peu tué la créativité au profit du formatage.
Du coup, il y a moins de surprise dans la musique, la créativité se limite aux genres ou sous-genres de hardcore que tu produis et surtout, cela crée des armées de clones qui veulent produire la même musique que tel ou tel artiste, avec le même kick, le même lead, etc.
En plus de cela, il y a une course au « plus gros kick » au détriment du reste des sonorités.
Que voulez-vous exprimer avec ce mix, 20 ans après vos débuts ?
Faire découvrir ou redécouvrir notre musique à ceux qui ne la connaissent pas ou l’auraient oubliée, et continuer à faire vivre un esprit hardcore débridé, sans limites dans la création.
Mais sans coller aux schémas établis par l’apparition des nombreux genres et sous-genres de musiques dures.
Quelles furent les conditions d’enregistrement/technique/support ?
C’est une très large adaptation de notre live des 20 ans en y ajoutant des morceaux « historiques ».
Donc il y a des tracks qui sont joués en live et d’autres qui sont simplement mixés, le tout dans Ableton live.
Quelles influences et quelles scènes as-tu voulu représenter dans ce mix ? Y avez-vous mis des classiques de BudBurNerZ ?
Nous retraçons 20 ans de BudBurNerZ en 60 minutes avec des classiques de l’époque comme Silenstorm, des nouveaux morceaux, des remixes d’artistes pour notre dernier album.
Tout ça pour un voyage de 125 à 260 BPM, comme on aime.
Quel serait le lieu parfait pour l’écouter ?
Un grand hangar avec des lasers !
Soundcloud ( Budburnerz & AK47)
BudBurNerz - Mofuckassup (NRTX04) 2001
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HIS & BudBurnerz - Against The Washing Machines (1999)
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BudBurnerz - Oldschool Live Act (2000)
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BudBurnerz - En Route Pour Sirius (2001)
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BudBurnerz - Live Set in Paris (2001)
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BudBurNerz - Concerto Pour Plantes Vivaces (2002)
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BudBurnerz - Double BudBurger (2004)
BudBurnerz - Soda Croupi (2004)
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BudBurnerz (AK47) - Frites Molles (2004)
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BudBurnerz - Hard Twisted Minds (2008)
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AK47
BudBurnerz (AK47) - 1.128 Mix (2000)
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BudBurnerz (AK47) - Hardcore Mix (2001)
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BudBurnerz (AK47) Vs Seb Le Ouf - Ent 08 (Entropy) 2002
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BudBurnerz (AK47) - Oldschool Kicking Beats (2006)
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BudBurnerz (AK47) - Thunderdome radio (2008)
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BudBurnerz (AK47) - Organic Bullet In Your Head (2011)
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BudBurnerz (AK47) - Paris Hardcore Mafia Records - Podcast 10
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« Si les portes de la perception étaient nettoyées, chaque chose apparaîtrait à l'homme comme elle est, infinie. » William Blake