GAST - 1D'cibel - Free party à Arzano : Le son entendu à plus de 10 km
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La gendarmerie de Quimperlé a reçu une soixantaine d’appels dans la nuit de samedi à dimanche. En cause ? Une free party organisée entre Quimperlé et Arzano qui s’entendait à 10 kilomètres à la ronde.




150 à 200 personnes ont passé la nuit autour des enceintes « longue portée » installées samedi, peu avant minuit, au lieu-dit Poul-Hallec, entre Quimperlé et Arzano.

Dimanche matin, des contrôles de véhicules ont été menés par les forces de gendarmerie qui ont été mobilisées toute la nuit autour d’un événement « organisé illégalement sur un terrain privé, et sans l’accord du propriétaire » selon les précisions du capitaine Magali Palissier de la compagnie de Quimperlé. 30 gendarmes sont intervenus au cours de la manifestation qui a débuté vers minuit.


« Un événement éphémère, qui ne se reproduira pas »

L’organisateur est resté sourd aux injonctions à baisser le niveau sonore de son matériel. Le rythme des basses était perceptible jusqu’à Quimperlé, à une dizaine de kilomètres. Face à une riveraine venue observer la manifestation et qui « n’a pas pu dormir, habitant à un kilomètre de là », Alan, l’organisateur, gardait le sourire et plaidait pour « un événement éphémère, qui ne se reproduira pas ». Et qui selon lui, a permis de nettoyer les lieux, dominés par l’ancienne tribune de l’hippodrome, aujourd’hui perdue au milieu des arbres, et qui seront rendu « très propres ».


« Les nuisances sont quand même très importantes », renvoyait en écho la riveraine. Confirmant la soixantaine d’appels adressés à la gendarmerie dans la nuit.



Source : Le Télégramme



Finistère. Près de 250 personnes à une rave party à Arzano




Dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 septembre, une rave party illégale s’est installée dans la commune d’Arzano (Finistère), sur le site de l’ancien hippodrome de Kerlarec. Au plus fort de la fête, près de 250 personnes étaient présentes, selon les organisateurs.


"« Nous sommes venus, il y a plusieurs jours. On a commencé par nettoyer le site, afin de le préparer. C’était une vraie décharge. On a trouvé de tout : de la ferraille, des vieux matelas, etc. »"

Alan, un jeune Rospordinois, est l’organisateur officiel de la rave party qui s’est installée, dans la nuit de samedi à dimanche, vers 22 h, sur le site de l’ancien hippodrome de Kerlarec, à Arzano, dans le secteur de Poul-Hallec, entre Quimperlé et Arzano, à la lisière entre Finistère et Morbihan.

Un site magnifique, avec des tribunes très anciennes et remarquables. "« Comme à chaque fois, nous recherchons un site particulier, sympa et atypique, pour ce genre de mini-festival en autogestion. Qu’il soit légal ou pas. »"

À Arzano, il ne l’est pas. Rien n’a été déclaré, administrativement. "« Il faut savoir que c’est un événement éphémère qui ne se reproduira pas. Nous avons le sens des responsabilités. »"
Le propriétaire du terrain sera dédommagé, promet l’organisateur

"« Nous avons rencontré le propriétaire du terrain, qui nous sert de parking pour les voitures. Il est venu nous voir dimanche matin. Il n’était pas très content, mais nous avons discuté. Nous allons le dédommager. Nous allons revenir ce lundi pour tout nettoyer » ", poursuit Alan.

C’est au pied des tribunes que les enceintes ont été posées. "« Des enceintes de festivals. Ce n’est pas si fort quand on se trouve juste devant, mais elles sont à longue portée. »" Ce qui explique le bruit sourd que l’on entendait, dimanche matin, dans le centre-ville de Quimperlé, pourtant distant d’une dizaine de kilomètres.
« Pas fermé l’œil de la nuit »


Cela a d’ailleurs occasionné de très nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Les gens se demandaient ce qui se passait…

Pour les plus proches riverains, les nuisances ont été beaucoup plus importantes. "« J’habite à un kilomètre de là. Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit. Je suis venue voir ce qui se passait »", dit une habitante d’Arzano, en descendant de vélo.

Au plus fort de la fête et de la nuit, il y a eu jusqu’à "« 250 personnes »", glisse Jessica, une participante, les yeux rougis par la fatigue. "« Oui, c’est dur. Mais ce n’est pas grave. On dormira quand on sera mort, mais le plus tard possible. »"
Les gendarmes sur place

Naturellement, les gendarmes sont intervenus dans la nuit, à la suite de plaintes de riverains. Ils étaient encore présents dimanche midi, aux abords de la rave et sur la route principale permettant d’accéder à la fête.

Au total, ils ont reçu une soixantaine d’appels de plaignants et attendent la venue de nombreuses personnes pour, officiellement, des dépôts de plaintes.


Dans la nuit, malgré les injonctions de la gendarmerie, les organisateurs n’ont ni baissé ni coupé le son. "« Les gens sont heureux, alors on continue. »"

Mais ils envisageaient de le faire progressivement en début d’après-midi, "« pour faire redescendre la pression en fin de rave. »"



Source : Ouest France