Deux-Sèvres : une free-party clandestine dans une ancienne casse



Dans la nuit de samedi à dimanche, à Mauzé-sur-le-Mignon (79) une centaine de personnes ont profité du hangar désaffecté de l’ancienne casse Jouinot, pour faire la fête.

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C'est dans ce hangar désaffecté que s'est déroulée la free-party. Le propriétaire pense que les fêtards ont utilisé un groupe électrogène dans la mesure où il n'y a plus d'électricité.

Mauzé-sur-le-Mignon
Dans la nuit de samedi à dimanche, vers minuit et demi, a démarré une rave-partie non déclarée réunissant plus d'une centaine de participants venus des Deux-Sèvres et des départements voisins. Les organisateurs avaient décidé d'occuper les locaux de l'ancienne casse autos et de camions situés au long de la quatre voies, à la sortie de Mauzé-sur-le-Mignon, en direction de La Rochelle et en particulier le hangar désaffecté (1).

" Je n'ai rien entendu "

Les habitations étant rares dans le secteur, aucune nuisance sonore n'a été à déplorer. Le maire lui-même, pas plus informé que le propriétaire du site de la tenue de cette manifestation, n'a rien remarqué : « Et je n'habite pourtant pas loin », nous a expliqué Jean-Luc Morisset.
Néanmoins, les gendarmes de la communauté de brigades de Frontenay-Rohan-Rohan sont intervenus vers 9 h pour faire couper la sono. A 11 h, il y avait toujours une quinzaine de véhicules stationnés sur les lieux, soit environ une vingtaine de fêtards avec leurs chiens.
Les gendarmes ont réalisé des contrôles toute la matinée (alcoolémie et dépistage de stupéfiants). Apparemment, aucune infraction n'a été constatée. Outre les cinq gendarmes de la communauté de brigades de Frontenay-Rohan-Rohan, on notait la présence du capitaine Finel de la compagnie de gendarmerie de Niort.



(1) Le propriétaire du site, Jean-Pierre Jouinot, dirigeant des transports Jouinot à Saint-Hilaire-la-Palud, nous a confirmé qu'il n'était pas au courant de la tenue de cette fête, il n'a reçu aucune demande. Il nous a également expliqué que, s'il n'occupe effectivement plus le site, il le loue depuis le mois de juin 2011 à un ferrailleur de Loire-les-Marais, en Charente-Maritime. Ce dernier n'a visiblement pas encore investi l'endroit



Source : La nouvelle République