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Nevrakse · Moderateur

15-11-12 15:38:04

16-10-11 · 4 286

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INTERVIEW D’IMPERIUM BASS (PARIS HARDCORE MAFIA) : “LAISSE-MOI TE DIRE QU’À BOBIGNY, IL N’Y EN AVAIT PAS BEAUCOUP QUI ÉTAIENT BRANCHÉS THUNDERDOME.”

Cet interview n'a pas été faite par et pour bass expression.Elle a été faite par DJ Speedloader

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Imperium Bass, fort d’une récente et très belle sortie sur Megarave (“Life Is A Bitch EP”, Megarave 170H, en collaboration avec Chrono), est un duo originaire du 93, département généralement associé au hip-hop (Seine-Saint-Denis style, tout ça). Sauf que Kris et Vincent ont été réunis par le hardcore à la fin des années 90, au lycée. 13 ans plus tard, les fondateurs du crew Paris Hardcore Mafia commencent à s’exporter, et par la grande porte.

Imperium Bass fait-il partie d’une génération d’artistes représentatifs d’une vague de français doués pour l’exportation de leur musique ? Car pendant qu’Imperium Bass sort sur Megarave, la Section Grabuge de Cyberkoin se fait bien entendre hors de nos frontières, l’écurie Audiogenic (Maissouille, Psiko) tourne pas mal et Etree vient de signer un coup de maître avec son album “The X Tape” sur Industrial Strength (ISRDIGI 030).


Imperium Bass donc, nés comme tant d’autres dans le creuset Thunderdome des 90’s, et peaufinant aujourd’hui une maturité musicale leur promettant une belle exposition. Interview avec Kris et Vincent, aussi appelés Tic et Tac, ou Ping et Pong. Echanges nourris et passion intacte malgré la trentaine qui vient de sonner…

Les 5 dates clef d’Imperium Bass ?

Vincent : On s’est rencontrés en 1997, au collège, à Bobigny (93)… ça remonte ! Je faisais déjà de la musique, mais je ne pensais pas rencontrer quelqu’un avec qui m’associer.

Kris : Au début on partageait notre passion pour Thunderdome, les compiles…

Vincent : Dans le 93, il n’y en avait pas beaucoup qui étaient branchés Thunderdome. En 1999, on a créé le nom Imperium Bass.

Kris : On voulait créer un projet à deux. Au début c’était un délire entre nous deux, on ne savait pas trop ce qui se passait sur la scène française on était un peu à part. On n’a pas travaillé des tracks dès le début. Puis on s’est vraiment penchés sur ce projet début 2004.

Vincent : En parallèle on a fait partie de DGX (2002/2003). Kris y est toujours. Mais on a toujours su qu’on sortirait quelque chose totalement a part avec Imperium Bass.

Kris : On n’a pas voulu lancer ça dans le Nord, car la scène ne nous plaisait pas trop à une certaine époque. Du coup on s’est plongés dans quelques forums, dont Tekover, on a fait connaissance avec pas mal de monde et c’est là que l’on a vu que ça commençait à bouger à Paris.

Vincent : Puis est arrivé notre premier vrai live, en 2009, à la soirée Mad World. Suite a cette soirée on a créé le label Paris Hardcore Mafia peut de temps après.

Kris : Cela a vraiment lancé le label. On voyait qu’on ne pouvait pas faire évoluer notre projet sans structure. Comme on ne pouvait pas faire une société, on a lancé notre label sous un régime associatif loi 1901. Le digital décollait bien, à ce moment-là.

Vincent : Le premier PHM sorti en 2010. Suivi plus tard de notre premier EP solo, qu’on a appelé « Mad World – PHM004 ».

Kris : Ce thème, « Mad World », nous plaisait et on voulait produire un track en référence à la soirée. Cela nous rappelait notre premier live. Notre premier EP avait été bien relayé par George (Directeur de Rige) et Reiner (Radiate) sur Hardcore Radio. Ca a bien démarré.

Vincent : Et pour la cinquième date, cela vient d’arriver… La sortie de notre EP en collaboration avec Chrono sur le label Megarave !

Et donc, dans votre duo, il y en a un qui fait Imperium, et l’autre qui fait Bass ? Vous venez d’où, musicalement, côté perso ?

Vincent : Au niveau de la compo quand on a commencé on était jeunes, on avait le temps donc on se voyait les weekends, on choisissait les samples, les sons et on écrivait tout ensemble. Maintenant on a moins de temps pour se voir, alors on travaille chacun des sons chacun de son côté, on s’envoie des samples, des séquences, presets de plugin et autres, et quand on tient un bon début de track, on se prend une journée, on réuni toutes nos idées et on bosse ensemble pendant 12 heures non stop. Avec le temps notre manière de travaillé a changer mais est devenu plus efficace.


Vincent : J’ai eu la chance d’avoir des cousins plus âgés de 10 ans qui s’intéressaient beaucoup à la musique électronique. Ils enregistraient tout ce qui passait sur Radio FG, dont les premiers morceaux hardcore. J’aimais déjà bien la dance. Comme j’ai des origines espagnoles, quand j’allais en vacances en Espagne, j’écoutais de la makina de l’époque, qui est donc old-school aujourd’hui. Ce n’était pas trop mélodique, c’était limite acidcore. J’aimais ça, il y avait des samples de hardcore dedans. Mon autre cousin m’a donné une cassette « Thunderdome IV ». Il y avait le track du Tyrolien, qu’on a repris en bootleg free track, et fait écouter à Charly Lownoise, Il a trouvé ça bien, ça nous a fait plaisir. Il y avait aussi la musique de « La Boum » remixée en hardcore. J’aimais bien ce mélange de musique commerciale et de musique violente. Et j’ai écouté les cassettes « House Party ». Mon cousin  m’a montré comment composer avec un tracker. J’ai fait plein de tests… Je prenais des samples de Thunderdome et je construisais ma musique comme je pouvais. Et j’ai rencontré Kris.


Kris : J’ai écouté des choses différentes. Pas mal de heavy metal : Iron Maiden, ACDC. Des basiques comme les Rolling Stones. La dance est arrivée, j’en écoutais au passage. Un jour un pote a acheté une cassette Thunderdome et je me suis dit « Putain ça déchire ! » Je trouvais sa super original comme style. Un mélange de dance, et de techno hyper violente. J’ai écouté ça parmi d’autres choses jusqu’à ce que je connaisse Vincent et que l’ont puisse partager plus sur ce style. Avec Vince, on a tout essayé : makina, terror, speedcore, hardcore… on s’est bien amusé à l’époque. Parallèlement j’ai continué d’écouter de l’acidcore, de la trance, de la goa, de la D&B, de la jungle. Je me suis fait une culture musicale en écoutant un peu tous les styles, notamment ce qui se faisait en Hardcore en France, plus indus, genre Manu le Malin, Torgull, Crystal Distortion…

Dark ambient

Et par rapport aux genres du moment, vous êtes comment ?

Vincent : J’aime le mainstream avec une touche de old-school. J’ai connu les compiles gabber NL avant l’indus. Puis j’ai écouté FG, sur laquelle il fallait attendre 2 heures du matin parfois pour avoir du hardcore… C’est comme ça que j’ai découvert la scène française. Actuellement on essaie d’évoluer dans le son mais en restant dans le mainstream, en apportant un coté agressif tout en gardant le coté classic hardcore NL. La meilleure recette reste quand même le gros kick avec des vocaux de rap US suivi de scream sounds dévastateurs !

Vincent, ton Top 5 de tes tracks préférés de tous les temps ? Paul Elstak – « Rage » (Offensive 001) / Neophyte – « Execute » (Rotterdam Records 050) / Chrono – « Ghetto Shit » (Megarave 133) / Rotterdam Terror Corps – « Horror » (Megarave 009) / Laurent Hô & Liza n’Eliaz – « CTRL3 » (Epiteth 7)

Kris : On aime tout ce qui est hardcore bourrin. Personnellement sous le pseudo Soulshaver, je suis allé vers des choses plus indus, expérimentales, le dark ambiant, tout ça. Je suis allé vers les rythmiques un peu plus tordues… Mais je peux dire que j’aime tous les styles de hardcore en générale. Je peux vibrer sur des tracks mainstream (même si maintenant c’est beaucoup du copier-coller !), de l’indus, de la hard-techno, de la drum & bass, du dubstep, de la vraie electro ! Sauf du style « DJ les bras en l’air », tu vois ce que je veux dire…

Les morceaux pop à chanteuses dont la rythmique est un kick, en gros…

Vincent : On essaie de travailler justement pour écourter les breaks dans le mainstream tout en gardant cette intensité qu’un break peut amener.

Kris : C’est comme le hardstyle : c’est très axé sur le thème mélodique. Les débuts du hardstyle, ça me plaisait plus parce que sa tapait plus. Ca amenait les gens au hardcore. Et puis c’est trop tombé dans la mélodie systématique à mon point de vue.

Vincent : Le break est trop long pour garder la dynamique. Faut arrêter les breaks trop longs, ce qui peut être parfois compliqué à mettre en oeuvre sur des titres anthems ou avec de grosses mélodies.

Kris : Chez Neophyte, ils exploitent bien les mélodies. Ce n’est pas caricatural comme le hardstyle. Aujourd’hui j’ai du mal avec la scène électronique trop commerciale, « Dj superstar et toute la clique »…  En ce moment Vincent et moi on est plus sur une tendance maintream bien secouée.

Vous connaissez bien la scène hollandaise. Comment jugez-vous son évolution ?

Vincent : Le BPM a ralenti par rapport au début du gabber, sinon le mainstream serait du terror aujourd’hui (rires), après c’est comme tout, il y a le track qui va te permettre d’être écouté par le grand public, donc mainstream, et il y a les autres tracks, un peu comme la face B d’un vinyle, celles qui montre ton coté obscur.

Kris, ton Top 5 de tes tracks préférés de tous les temps ? Carlos Maserati – « Get On The Move » (Compilation ID&T Thunderdome 12 – “Caught In The Web Of Death”) / G-Shock – “Demons (Promo Rmx)” (The Third Movement 00012) / The Hitmen – “We Like It Raw” (Offensive 029) / Tommyknocker – « Revolution » (Traxtorm 048) / Jappo & Lancinhouse – « EXLXAXL » (Industrial Strength Limited 004)

Kris : C’est vrai que le tempo s’est très rapproché de la house. A croire que le trop rapide, trop violent ça ne plait plus ! Aujourd’hui faut jouer la carte de « ça dois plaire à tout le monde » (rires).



Mais sur les structures et les sons, on est dans le même track depuis 2006, non ?

Kris : Disons qu’il y a plus de créativité et de folie avec l’indus. Notamment quelques labels se détachent dans la création. Negative Audio, Dark Descent ou bien Noisj. J’adore tout ce qu’ils font sur ce label. Ca va de la hard techno au break, au downtempo. Ils sont vraiment en avance sur ce qui est indus à mon gout, un peu hors du business quoi !

Vincent : La qualité du son change, mais le coup des mélodies dans les tracks, ce n’est pas nouveau. L’évolution des plugins ou des synthétiseurs jouent un grand rôle aussi, et la structure du morceau reste généralement la même, en effet.

Kris : Oui, avant il y avait des labels comme Mokum ou Shockwave, plutôt bourrins, et puis Dwarf ou Babyboom qui jouaient déjà plus dans un registre un plus club, avec les radio mix, dont le kick était hyper soft. Et puis il y avait la version pour les soirées, qui tapait plus. Il fallait un truc pour tout le monde, et un truc qui tabasse ! Disons que certaine choses restent mais la volonté de faire danser est toujours là !

Et vis-à-vis de la scène française, vous êtes comment ? Musicalement, vous en êtes loin, mais bon, vous êtes français.

Kris : Musicalement, on a une culture hollandaise et espagnole, c’est sûr. Le problème de la France, c’est que toute la scène rave a été beaucoup stigmatisée et réprimandée. On a bien eu quelques têtes connues, comme Manu le Malin, Macabre qui représente la scène hardcore des débuts.

Aujourd’hui Tieum est vraiment le seul artiste français à jouer régulièrement toutes scènes confondues. Pourtant il y a des tas de gens qui consomment, qui partent en Hollande par cars entiers. Le problème vient sans doute des majors qui ne veulent pas s’intéresser à ça. Cela dit, tant mieux, peut-être. Mais bon, la France manque quand même de structures pour évoluer vraiment. Du coup chacun évolue à sa propre vitesse avec ses projets.

Vincent : Sur la scène française nous sommes inexistants, on ne peut pas dire que l’on soit reconnus ou même connus d’ailleurs (rires). Ce qui anime la scène française, ce sont plus des sonorités hardcore industriel, dark ou frenchcore, et les français qui s’intéressent au hardcore NL mainstream vont plutôt se diriger directement sur les gros labels Hollandais pour en écouter, ce qui est normal.

Et Paris Hardcore Mafia dans tout ça ? L’état d’esprit dans tout ça ?

Kris : On a créé ça avec Apophis et X-Core, pour prouver aussi qu’à Paris le gabber existe mais qu’on est aussi capable de développer d’autres style, ne pas rester fermé dans un genre.

Vincent : Au départ on voulait faire un portail hardcore à l’échelle nationale. Un peu comme Partyflock. Et on voulait faire un label en parallèle. Mais on est quatre, et on a des vies de famille, le label a donc été mis en priorité.

Kris : Du coup c’est devenu une plate-forme pour nos productions pour nous promotionner et faire écouter notre son. On peut y trouver plusieurs style de hardcore, pas que du mainstream, ça donne aussi une visibilité en dehors de la France, à l’échelle internationale.

Vincent : C’est un catalogue d’artistes français principalement, on les vend sur HardTunes et autres plates-formes de téléchargement légales. Et du faite que ça passe aussi sur Hardcore Radio ça donne un peu plus de portée à notre travail. Pour ça, internet et le digital facilitent les choses.

C’est une  belle exposition, comme la sortie que vous allez avoir sur Megarave avec Chrono. Comment s’est passée la rencontre ?

Vincent : Merci Facebook ! Il y a 15 ans, dans le 93, on était jeunes, cons et seuls au monde, aucun moyen de contact avec la scène hollandaise. On se demandait tout le temps « Comment faire pour aller en Hollande ? ». Internet facilite l’échange. Chrono, il est accessible, ce n’est pas Lady Gaga (rires). En fait ça s’est fait simplement. On voulait que Chrono sorte sur notre label pour un album, mais ça n’a pas été possible, car il est en contrat chez Megarave. Par contre, il a bien voulu qu’on essaye de faire un track ensemble, sans garantie, en disant qu’il pourrait le proposer à Megarave ensuite. La proposition était encore plus intéressante, mais fallait assurer derrière.

Super calé

Et vous avez fini par produire 4 tracks.

Vincent : Il a aimé le premier track et ça nous a motivé, on en a donc produit 3 autres.

Là tu reviens de la session avec Chrono ?

Vincent : On a fini un track et fixé le mixage. Il m’a montré quelques trucs sur sa façon de bosser.


Il est très synthés, lui.

Vincent : Oui, c’est impressionnant. Il part du principe qu’il faut construire à partir du signal basique du son et non d’un preset. Il créé lui même ses sonorités sans presets déjà prêts.

Kris : Il est super calé sur la technique.

Vincent : Il s’est fait son synthé avec Reaktor (de Native Instruments). Il m’a montré comment il a connecté les modules entre eux, les oscillateurs pour construire sa propre arme de guerre,et ainsi avoir sa propre signature musicale.



Et donc venez de sortir sur Megarave. Là vous en parlez calmement, mais ça représente quelque chose, tout de même.

Kris : C’est une grande satisfaction. D’une d’avoir travaillé avec Chrono, qu’on pensait inaccessible au début, puis aussi le fait que notre travail sois enfin reconnu. C’est l’opportunité de sortir de son cocon français, dans lequel on se sent parfois trop seuls… Peut-être que ça ne marchera qu’en Hollande et pas en France. Mais on s’en fout c’est une réussite personnelle en tous points. Ce qu’on s’était fixé il y a 15 ans va devenir concret.

Vincent : On sera les quatrièmes après Macabre, Tieum et Bartoch. Après toutes ces années de travail, c’est comme un rêve qui aboutit.

Et après ça, quels sont les rêves qui vous restent ?

Vincent : Faire partie de l’histoire du Hardcore, d’être dans le Hall of Fame (rires). Tu te dis que tu as envie de faire quelque chose pour cette musique, et quand tu entends ton son dans une grosse soirée et que tu vois les gens réagir dessus, tu kiffes.

Kris : On va continuer à travailler, on a des projets avec des français aussi. On continuera à sortir sur PHM. On s’entend bien avec les gens de chez Offensive, de chez Coolman. Mais on ne s’enflamme pas. On ne va pas aller sucer des bites pour arriver à faire quelque chose. On fait notre délire et notre passion se structure petit à petit.

Vincent : On adorerait un EP Imperium Bass sur Megarave, après la collaboration avec Chrono, pour rester actif sur ce label.

Kris : Bosser avec d’autres gens passionnés, c’est un peu une revanche sur le fait qu’on se sentait isolé du reste de cette scène Hardcore.

Pourquoi vous jouez avec des masques, au fait ? Ce sont les masques que vous mettez quand vous allez en boîte à partouzes ?

Kris : C’est la partie théâtrale du live.

Vincent : J’adorais voir les types masqués dans les vidéos Thunderdome, genre The Masochist. C’est pour le spectacle et que les gens identifient le live ou Imperium Bass à l’image du masque, les films d’horreurs aussi nous ont inspiré, c’est hardcore!

Kris : Ce n’est pas pour cacher nos visages, on peut les voir sur Facebook ! C’est pour la mise en scène. Le jour où on sera sur une grosse scène, on travaillera sur une grosse mise en scène, avec des danseuses, un MC peut-être…


Maintenant que vous êtes des barons de la scène (rires), quels sont les conseils que vous donneriez à un jeune qui se lance ?

Kris : On nous envoie fréquemment des démos, parfois pas forcément abouties. Ils nous font la liste du matos qu’ils ont acheté et disent « Ouais moi je veux faire du Hardcore !». Mais si tu n’as pas l’envie, la passion ce n’est pas la peine. Il faut se faire plaisir et avoir une vrais démarche de création. Faire écouter sa musique et écouter les conseils. Le hardcore c’est pas juste un kick et des sons disposés par-ci par-là !

Vincent : Il faut être patient devant son ordinateur, lorsque tu ouvres ton programme pour la première fois, juste faire des séquences et pas partir dans l’idée de faire son track entier en deux, trois clicks.

Kris : Il faut se regrouper avec d’autres compositeurs, d’autres DJ c’est plus facile de progresser et d’évoluer en échangeant. Au début il ne faut pas être seul a moins d’être hyper doué pour la MAO ! Et il faut être ouvert aussi, aller vers les gens, pour faire des bonnes rencontres.

Vincent : comprendre comment la musique est construite. Se choisir quelques références, bien écouter, ce qui donne une base et accepter la critique se qui te permet d’évoluer.

Kris : Plein de gens me demandent des conseils. Je réponds qu’il n’y a pas de recette miracle. Chacun fait comme il veut. Il faut avant tout se faire plaisir.

Est-ce que le Hardcore, c’est bien pour brancher les meufs ?

Kris : Quand on va en soirée, on passe inaperçus… on ne cherche pas la drague mais plutôt faire des rencontre et échanger. C’est toujours bon de faire de nouvelles connaissances.

Vincent : Non, ça les fait flipper, t’imagines : « Tu veux venir avec moi écouter mon hardcore ? » (Rires).

Propos recueillis par DJ Speedloader ([email protected])

Lien original--> http://culturedj.owni.fr/2012/10/25/int … underdome/

lapin · Administrateur

15-11-12 21:45:37

11-07-11 · 13 896

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Pas mal la ptite interview merci smile

KA.PICK · EnvironMentally Green

22-07-13 14:59:14

04-09-12 · 1 779

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Bien sympa cette interview, merci


Au passage j'intègre leur soundcloud big_smile

!!!!!!!! Le lien soundcloud n'existe plus !!!!!!!!
!!!!!!!! N'hésitez pas à le signaler à l'équipe et / ou l'auteur du post!!!!!!!!


« Si les portes de la perception étaient nettoyées, chaque chose apparaîtrait à l'homme comme elle est, infinie. » William Blake

Nevrakse · Moderateur

23-07-13 18:18:43

16-10-11 · 4 286

  28 

Merci bien smile smile