Oui mais dans un espace clos, il y aura surement une sécurité mise en place par l'autorité locale qui en recevra la compétence pour le faire. Dans ce sens, il est fort probable qu'il y ait un système de fiche ou d'accueil à l'entrée. Tu sais, tu donnes ton âge et ta carte vitale ( rien que ça va limiter l'accès à la salle), et ensuite il y a insertion d'agents de sécurité et d'assistance médicale.
De là, l'autorité locale en charge des salles, peut toujours organiser un contrôle plus ou moins restrictif sur la liberté d'accès aux salles.
Mais ce contrôle peut également être avantageux je le conçoit.
Mais je redoute que cette création ne soit que l'illustration d'une brèche dans laquelle l'Etat va progressivement s'insinuer de façon à renforcer son autorité et sa légitimité d'action.
Il faudra particulièrement surveiller les programmes d'actions politiques qui useront probablement des chiffres relatant le nombres de visiteurs de ces salles afin de faire passer leur idées "d'insécurité"
Et comme chacun sait, l'insécurité est un thème favorable pour les mégalos de notre Etat, parce que notamment, le terme d'insécurité à une définition tellement vaste que chacun peut inclure dans le contenu de la définition, tout et n'importe quoi.
Ce n'importe quoi impliquant le plus souvent la peur. Les politiques usent de la peur.
Les salles en question seraient donc la porte ouverte à une intervention du politique encore plus grande dans la vie privée des citoyens.
Existerait-il d'autres moyens pour assurer la protection sanitaire des héroïnomanes et autres preneurs de drogues dures ?
Et puis, ce débat est-il à mettre en relation avec la dépénalisation et la légalisation de la marijuana ?