/!\ [ANNONCE]Multison 29 : Une course contre la montre pour le terrain

Le Multison, cette grande fête techno organisée chaque année dans le Finistère, aura-t-il lieu ? Rien n'est moins sûr. A moins de quinze jours de l'événement programmé les 28, 29 et 30 septembre, l'association Arts et cultures actuels, est en effet toujours en quête d'un terrain.

Une première touche, du côté de Fouesnant, n'a pas abouti, du fait de la proximité de la quatre-voies. Et la dernière, dans l'agglomération brestoise, a également achoppé, après une visite du site par les services préfectoraux. Trop près du centre à Brest.

"On était à cinq kilomètres du centre-ville. Ils ont estimé que c'était trop près, et que cela risquait de générer une circulation à pied trop importante, avec les risques que cela comporte ", rapporte Vincent Tanguy, l'un des piliers de l'organisation.

Réunion ce soir à Châteaulin
Résultat : le temps presse, et l'association se réunit ce soir, à 19 h, au cabaret le Run ar Puns à Châteaulin, afin d'évaluer la situation. "On doit voir si l'on continue à chercher ou pas. Une chose est sûre : si l'on trouve rien d'ici la fin de semaine, on devra renoncer, car on sera trop court pour obtenir toutes les autorisations administratives qui sont nécessaires".

L'année dernière, cette situation s'était déjà produite. Un terrain avait finalement été trouvé à Riec-sur-Belon, où la fête techno avait accueilli 8.000 personnes sans incident particulier.
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Le Multison 29, grande fête techno organisée chaque année dans le Finistère, aura-t-il lieu? À quinze jours de l'événement, programmé les 28, 29 et 30septembre, l'association Arts et Cultures Actuels, est toujours en quête d'un terrain. Plusieurs pistes, à Plounéventer, Clohars-Fouesnant ou Argol n'ont pas abouti, avant que l'organisation ne jette son dévolu sur un terrain de huit hectares, dans l'agglomération brestoise, entre Milizac et Gouesnou.

Trop près de Brest

Problème: les services préfectoraux, qui ont visité le site vendredi, ont jugé qu'il était situé trop près du centre urbain de Brest, et que cela risquait de générer une circulation à pied trop importante, avec des risques pour la sécurité routière. Résultat: aujourd'hui, le temps presse et l'association, réunie hier soir, à Châteaulin, se voit contrainte de relancer dans l'urgence un appel aux propriétaires. «Il nous faut entre 8 et 10ha. Le terrain doit être éloigné des habitations et bénéficier de deux accès minimum. Nous louons à partir de 2.000€ et pouvons prendre en charge des à-côtés», rappellent Vincent Tanguy et Guillaume Coucheron, piliers de l'organisation, bien décidés à trouver l'oiseau rare d'ici le début de semaine prochaine, date butoir pour gérer les impondérables logistiques dans de bonnes conditions. Et si ça ne mord pas d'ici là? «On reculera la date de quelques semaines». Car pas question de faire l'impasse sur ce rassemblement annuel qui est devenu la vitrine des sound-systems du département et qui s'est toujours bien passé dans le Finistère, sous le contrôle institutionnel.

8.000 personnes à Riec en 2011

À noter que l'année dernière déjà, une course contre la montre s'était engagée pour trouver un terrain. C'est finalement à Riec-sur-Bélon, que la fête techno avait trouvé refuge, accueillant 8.000 personnes sans incident particulier.

Multison 29 trouve un terrain à Plonévez-du-Faou
lundi 24 septembre 2012
Les teufeurs du Multison peuvent être soulagés. À une semaine du festival dédié à la musique électro et à la techno, les bénévoles de Arts et cultures actuels, l'association organisatrice, sont parvenus à mettre la main sur un terrain. Après des pistes abandonnées à Milizac et Argol, la rave pourrait se dérouler sur un champ de 11 hectares situé à Plonévez-du-Faou.

Si les services compétents ont donné leur accord à la tenue de l'événement, prévu dès vendredi 28 septembre pour trois jours de fête, une réunion doit avoir lieu à la préfecture, ce lundi à Quimper, pour décider de le reporter ou pas.

« Les services de la préfecture doivent évaluer si le délai n'est pas trop court pour organiser la fête, explique Guillaume Couchouron, président de Arts et cultures actuels. De notre côté, nous sommes prêts et très motivés à l'idée de maintenir le Multison le week-end prochain. »
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Coup dur pour l’association Arts et Cultures Actuels. Après des semaines de recherches, elle pensait avoir enfin trouvé un terrain pour son Multison 29, vendredi, samedi et dimanche prochains. Il s’agissait d’un champ d’une dizaine d’hectares, à Plonévez-du-Faou. Les services préfectoraux avaient émis des réserves sur des problèmes d’accès et la garantie d’une présence médicale. " Bien que ces points aient été réglés aujourd’hui, le propriétaire est soudainement revenu sur sa décision, invoquant la proximité d’un élevage avicole", indiquait, hier, Guillaume Couchouron, le président de l’association. Pour autant, les organisateurs maintiennent leurs dates. " Il nous reste encore des pistes, des terrains qui comportaient quelques zones de danger. On va en rediscuter avec la préfecture" .

Privés de terrain et donc de fête légale, les organisateurs du Multisons 29 ont protesté, hier, en s'appropriant le site des Vieilles Charrues, à Carhaix, qu'ils ont quitté vers 18 h. Ils ont fini par s'installer àBerrien.

Ils avaient annoncé leur intention de manifester dans un lieu symbolique du Finistère. Hier, en début d'après-midi, une centaine de teufeurs se sont installés, sans autorisation, sur le site des Vieilles Charrues, à Carhaix, pour protester contre l'annulation du Multisons29. Un groupe électrogène, deux platines, quelques enceintes à l'arrière d'un fourgon, unefusée en guise de décoration et, en quelques minutes, une micro-fête techno a débuté à Kérampuil, àl'endroit où se trouve habituellement la grande scène des Charrues.

«Marre d'être stigmatisés»

«On est là pour pousser ungros coup de gueule mais tout va se passer dans le calme. À 18h, on coupe la musique, on nettoie et on s'en va», ontd'abord expliqué calmement les organisateurs aux gendarmes et au maire de Carhaix, venus aux nouvelles. Ils étaient là pour faire passer un message, résumé par Vincent Tanguy, vice-président de l'association Arts et cultures actuels: «On n'exige rien, onveut juste poser des questions. Pourquoi, après plusieurs années d'existence, on nous trimballe encore à droite et à gauche? Pourquoi on n'est pas pris au sérieux par les institutions? Pourquoi on fait peur à la population? On en a marre d'être stigmatisés et d'être victimes de cette image de sataniques technoïdes drogués. Onest comme tout le monde: on a une trentaine d'années, une maison, des enfants. On vit notre passion comme ceux qui ont connu les débuts du rock'n'roll. On fait juste un peu de bruit».

La soirée s'achève à Berrien

Trop aux yeux des gendarmes qui ont rapidement menacé de verbaliser pour «tapage diurne» et de procéder à «la saisie du matériel». Le ton est alors monté entre teufeurs et gendarmes. Les premiers expliquant qu'ils ne dérangeaient personne et qu'ils ne comprenaient pas pourquoi on leur interdit ce qu'on autorise aux Vieilles Charrues. Les seconds leur reprochant un «coup de comqui va se retourner contre eux». Impossible dialogue. Finalement, comme annoncé, les amateurs de musique techno ont coupé le son sur les coups de18h. Bien décidés à installer leurs murs d'enceintes ailleurs, ils ont alors rejoué l'histoire du chat et de la souris avec les gendarmes dans les monts d'Arrée. Hier, vers 22 h, ils ont fini par occuper un terrain à Berrien.
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