Décès en Rave Party le 5/08/12 - On en sait d'avantage


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Elle s'appelait Cynthia Bouletreault, elle avait 21 ans, elle habitait à Givors (Rhône) et a perdu la vie dimanche 5 août après-midi lors d’une rave party organisée sur un terrain privé de la commune de Plats, en Ardèche.




Les gendarmes de la brigade de recherche de Tournon ont commencé à retracer les dernières heures de Cynthia Bouletreault.

Selon les gendarmes, samedi, la Rhodanienne, auto-entrepreneuse dans le domaine du paramédical, s'est rendu en voiture à Vienne (Isère) pour récupérer deux de ses amis. Ensemble, ils prennent la direction de Plats où une cinquantaine de personnes se sont donné rendez-vous pour faire la fête dans une clairière. La rave party dure toute la nuit et se prolonge le dimanche.

En début d’après-midi, la jeune fille fait un malaise. Plusieurs personnes lui donnent les premiers soins sans résultat avant d’appeler les secours. Malgré l’intervention des sapeurs-pompiers de Tournon et de Mauves, la jeune femme décède à 13 h 30.

Les conclusions de l’autopsie, pratiquée dès lundi 6 août au matin, ne révèlent aucune trace de coups.

Des analyses toxicologiques ont été effectuées et ont révélé la présence de stupéfiants dans son sang dont de l’ecstasy. Selon le Progrès, le Parquet de Privas a conclu à un décès accidentel survenu après une overdose.

L’enquête se poursuit, les auditions des participants et les organisateurs de la rave party également.


Source : France 3 RA et le dauphiné




Réaction de l'organisateur :



Décès d’une Givordine lors d’une rave-party : l’organisateur se défend


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Après le décès d’une habitante de Givors en Ardèche, l’organisateur de la rave-party sur les hauteurs de Tournon a tenu à réagir dans les quotidiens régionaux.




Âgé de 34 ans, Stéphane Da Silva, résidant dans le Tournonais, n’en est pas à sa première organisation de free-party, mais un tel drame, dit-il, c’est la « première fois que ça m’arrive ». « Je fais tout pour que ça se passe bien, mais on ne peut pas tout surveiller », poursuit-il.

« On a mauvaise réputation mais ce n’est plus comme il y a 15 ans »

Pour autant, le jeune homme explique ne pas vouloir fuir ses responsabilités. « On a appelé les pompiers dès qu’on a vu la jeune fille inanimée, que deux personnes la tiraient. C’est une jeune fille qu’on ne connaissait pas, on lui a fait du bouche-à-bouche et un massage cardiaque pendant de longues minutes pour essayer de la ranimer, en fait jusqu’à l’arrivée des pompiers. Malheureusement elle est morte. On a fait ce qu’on a pu. On a mauvaise réputation parce qu’on fait de la musique électronique, mais ce n’est plus comme il y a 15 ans […] Depuis le drame, il y a des gens qui m’appellent en pleurant. Faut arrêter de dire qu’on n’a rien fait pour la sauver. C’est moi qui suis allé à la gendarmerie pour déclarer le terrain et la fête à mon nom, j’assume. »

Comment la jeune femme est-elle arrivée jusqu’à ce terrain privé de Plats où se déroulait cette fête qui faisait la part belle à la musique électronique ? « On devait être une cinquantaine, et au final, on s’est retrouvé une centaine. Il y avait des gens que je ne connaissais pas qui étaient là. Dès que vous faites ce genre de soirées avec de la musique gratuite, il y a le bouche-à-oreille qui se met en marche et c’est toujours comme ça. Mais c’est pas comme des rave-parties de 5 000 personnes, où si quelqu’un est mal, personne ne s’en rend compte. »





R.I.P à la jeune fille.