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lapin · Administrateur

13-07-11 22:09:26

11-07-11 · 13 872

  81 

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La nouvelle édition du Transparency Report de Google permet de voir l'activité de tous les pays en matière de demandes de retraits de contenus sur les services de Google, et de demandes d'accès aux informations personnelles des utilisateurs. La France est le cinquième pays au monde où les demandes de renseignements sont les plus nombreuses.




L'an dernier, Google lançait sa première carte des requêtes gouvernementales, avec l'objectif d'indiquer pays par pays combien de demandes de suppressions de contenus et de demandes de renseignements sur les utilisateurs ont été formulés par les autorités administratives et judiciaires. Sans bien sûr révéler la nature exacte des demandes, Google souhaite ainsi apporter de la transparence volumétrique sur sa collaboration avec les différents états.

Pour les contenus, Google référence ainsi "le nombre de demandes reçues de la part d'organismes gouvernementaux pour la suppression de contenu" pour les allégations de diffamation, incitations à la haine, et usurpation d'identité. "Pour YouTube, nous n'avons généralement pas inclus les demandes gouvernementales pour la suppression de contenu protégé par des droits d'auteur, sauf si elles font référence à des circonstances exceptionnelles. La grande majorité des demandes de suppression de contenu protégé par des droits d'auteur sur YouTube provient de personnes privées. Certaines peuvent provenir d'états ou de gouvernements étrangers, mais leur nombre est très faible", explique la firme de Mountain View.

Sur les demandes de données d'utilisateurs, Google indique que "les statistiques couvrent principalement les demandes en rapport avec des affaires criminelles". Mais il précise que "nous pouvons inclure dans les statistiques une demande de renseignements urgente provenant d'un organisme gouvernemental responsable de la sécurité publique et ayant pour but de sauver la vie d'une personne en danger, même si cette demande n'est pas envoyée dans le cadre d'une enquête criminelle". Il peut s'agir d'historiques de recherches, d'adresses IP, de mails hébergés sur Gmail, etc.

Les demandes provenant de la France

En France, entre juillet et décembre 2010, les autorités françaises ont effectué 1021 demandes de renseignements sur les utilisateurs des services Google, ce qui la place en 5ème position mondiale derrière les Etats-Unis, le Brésil, l'Inde et le Royaume-Uni. Mais ce qui est plus frappant, c'est le faible pourcentage de demandes de renseignements satisfaits. Seules 56 % des demandes ont été satisfaites lors de ce semestre, loin derrière les 94 % des Etats-Unis, ou les 72 % des britanniques. Pourquoi la France a-t-elle un taux si bas ? "Lorsque nous recevons une demande de renseignements sur un utilisateur, nous l'examinons attentivement et fournissons uniquement les informations appropriées et légitimes dans le cadre de cette requête. Nous pouvons refuser de fournir des renseignements ou essayer de limiter la demande dans certains cas", explique Google. Faut-il en déduire que les demandes françaises sont souvent abusives ?



S'agissant des retraits de contenus, la France a formulé 23 demandes de suppression de contenu entre juillet et décembre 2010, portant sur 116 contenus. 96 % ont été intégralement ou partiellement satisfaites. Il s'agit principalement de contenus à caractère diffamatoire, avec 10 suppressions demandées sur la recherche Google, et 5 sur la plateforme Blogger. Toutes émanaient des tribunaux. Les autorités administratives, elles, ont formulé 6 demandes de retraits de contenus sur YouTube, dont 1 pour des questions de "confidentialité et sécurité".

Si le nombre de demandes de retrait est stable, le nombre des contenus concerné a en revanche nettement augmenté par rapport aux 36 contenus concernés entre janvier et juin 2010.

"Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles nous n'accédons pas à certaines demandes. Certaines d'entre elles peuvent ne pas être assez spécifiques pour que nous sachions ce que le gouvernement souhaite que nous supprimions (par exemple, aucune URL n'est répertoriée dans la demande). D'autres constituent des courriers informels d'organismes gouvernementaux comportant des allégations de diffamation et ne sont donc pas des ordonnances de tribunal. Nous faisons généralement confiance à la justice pour déterminer si une déclaration est diffamatoire en vertu des lois locales", explique Google.

Des particularismes nationaux

Il est par ailleurs intéressant de lire les notes ajoutées à propos de certains pays, sur les demandes de retraits de contenus. En Italie, par exemple, Google explique que "nous avons reçu une demande de la Direction centrale de la police italienne, concernant la suppression d'une vidéo YouTube qui critiquait le Premier Ministre, Silvio Berlusconi, et simulait son assassinat par arme à feu à la fin de la vidéo". Une demande à laquelle Google a accédé en vertu de son contrat d'utilisation de YouTube.

En Inde également, "nous avons reçu des demandes de différents services d'application des lois exigeant que nous supprimions un blog et des vidéos YouTube critiquant les principaux ministres et des hauts fonctionnaires de différents états", mais Google ne précise pas s'il y a obéi. Dans la même veine, "nous avons reçu une demande du Ministère thaïlandais de l'Information, de la Communication et des Technologies visant à supprimer 43 éléments de contenu, car ils consistaient en des moqueries ou des critiques à l'égard du roi, et n'étaient donc pas conformes aux lois de lèse-majesté en vigueur en Thaïlande". Cette fois Google n'a pas supprimé les contenus, mais en a bloqué l'accès pour les internautes thaïlandais.

Par ailleurs en Allemagne, le BPjM, "un organisme du gouvernement fédéral allemand, nous a fait parvenir des listes d'URL de sites qui ne respectent pas les lois en vigueur en Allemagne pour la protection de la jeunesse". Il s'agit de sites qui "revendent des souvenirs nazis et comportent du contenu d'une extrême violence ou de la pornographie", lesquels ont parfois été supprimés des résultats de la version allemande de Google.

Parfois, Google refuse de répondre favorablement aux demandes. C'est le cas au Viêt Nam, où le gouvernement a demandé "à supprimer les résultats de recherche liés à un terme spécifique, qui générait des résultats contenant des représentations prétendument désobligeantes d'anciens dirigeants du Vietnam".

Etonnament, en Chine, aucune demande de retraits de contenus n'ont été reçues entre juillet et décembre


SOURCE : NUMERAMA

kaou · VIP

22-07-11 20:43:59

14-07-11 · 1 297

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chacha
Ce qui explique que différents reportages dénonçant les violences policières en France ont été supprimé de UTUBE.

En ce qui concerne nos informations personnelles, Facebook est (pour ceux qui ont un compte) utilisé par la gendarmerie. Plusieurs teufs sans autorisations ont été repéré à cause de ce réseau social. DANGER !!



Pour facebook et les teufs ça me rappel la soirée des Narkotix annulé à cause de facebook sad
Et pourtant ya de plus en plus de sounds qui utilise ce moyen pour diffuser les infos.

P.S. ça fait plaisir de te lire!!

lapin · Administrateur

24-07-11 20:59:45

11-07-11 · 13 872

  81 

Pour facebook y' ora bientot toutes les infos que la boite essaye de cacher smile

Une sorte de Dossier Facebook pour pouvoir suivre tout sa !!!

lapin · Administrateur

26-10-11 21:46:59

11-07-11 · 13 872

  81 

La France monte sur le podium des demandeurs d'identification d'internautes à Google



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Les demandes françaises de renseignements sur les utilisateurs adressées à Google sont en augmentation. C'est ce qui ressort du dernier rapport produit par Google sur les demandes de suppression de contenu et les demandes de renseignements. Les requêtes françaises ont bondi de 27 % par rapport à la période précédente, faisant de la France le troisième pays le plus actif dans ce domaine.


Quatre mois après la précédente édition, Google a mis en ligne la nouvelle version de son rapport sur la transparence, qui permet à chacun de découvrir l'activité de tous les pays en matière de demandes de suppression de contenu ou de demandes de renseignements sur les utilisateurs, lorsqu'il s'agit des services de la firme de Mountain View. La France monte sur le podium demandes de renseignements, derrière les États-Unis et l'Inde.

Les demandes d'identification en nette progression

Sur la période s'étalant de janvier à juin 2011, les autorités françaises ont déposé 1300 demandes de renseignements sur les utilisateurs. Cela représente une progression d'un peu plus de 27 % par rapport à la période de temps précédente (juillet à décembre 2010). Cette forte hausse permet à la France de passer de la cinquième à la troisième place dans le classement des pays produisant le plus de requêtes.

Si la France a connu une augmentation notable de ces demandes, cela ne signifie pas pour autant que Google suit le mouvement. Preuve en est, à peine 48 % des requêtes sont effectivement satisfaites, intégralement ou en partie. C'est un taux en diminution par rapport au semestre précédent, puisque Google avait répondu favorablement à 56 % des cas.

Ce pourcentage, déjà faible en soi, contraste très nettement avec ceux des autres pays du top 10 des pays les plus demandeurs de données personnelles. En effet, les taux des autres pays sont nettement plus élevés : 93 % pour les États-Unis, 70 % pour l'Inde, 64 % pour le Royaume-Uni, 67 % pour l'Allemagne, 60 % pour l'Italie, 87 % pour le brésil, 63 % pour l'Espagne et 73 % pour l'Australie. Seule la Pologne, dixième du classement, est à 11 %.

Faut-il y voir la démonstration que les requêtes des autorités françaises sont abusives et infondées ? Pour Google, chaque demande est en tout cas examinée afin de "s'assurer qu'elle est conforme à l'esprit et à la lettre de la loi". Et visiblement, une bonne moitié des requêtes adressées au géant de Mountain View n'est pas, de son point de vue, conforme à la législation.

La France plus mesurée pour la suppression des contenus

À la différence des demandes d'identification, les autorités françaises se montrent plus mesurées en matière de demandes de suppression des contenus. Pour la période allant de janvier à juin 2011, seules 9 requêtes ont été formulées. C'est 14 de moins qu'entre juillet et décembre 2010. Cependant, cela a concerné 250 contenus, soit 134 de plus qu'au semestre précédent.

Au total, 78 % des cas ont été effectivement satisfaits, partiellement ou totalement. C'est un chiffre beaucoup plus bas que le score très élevé atteint en 2010 : 96 %. Il s'agit principalement de contenus à caractère diffamatoire, avec 4 affaires portant sur la recherche web de Google, 2 affaires sur la plate-forme de blogs Blogger et 2 sur d'autres services. Un seul motif porte sur la confidentialité et la sécurité.

La quasi-totalité des requêtes a été produite par l'ordre judiciaire, via des ordonnances de tribunal. Seul le motif "confidentialité et sécurité" provient du pouvoir exécutif. Google précise par ailleurs "qu'une seule ordonnance de tribunal a entraîné la suppression de 180 éléments de Google Groupes, relatifs à un cas de diffamation à l'encontre d'un homme et de sa femme".

Sur la scène internationale, la France est loin d'être le pays le plus actif dans ce domaine. L'Hexagone se situe en effet en quatorzième position, derrière le Brésil, l'Allemagne, les États-Unis, la Corée du Sud, Taïwan, l'Inde, le Royaume-Uni, la Turquie, l'Italie, l'Argentine, l'Espagne, l'Australie et le Canada.



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Source : Numerama

Nevrakse · Moderateur

27-10-11 12:23:30

16-10-11 · 4 285

  28 

Jai un pote qui a fait une GAV,son dossier de gendarmerie,c'était sa photo de profil FB dessus ^^

lapin · Administrateur

27-10-11 12:27:35

11-07-11 · 13 872

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il faut vraiment faire très très attention sur internet la france est en train de devenir pionnière des systèmes de collectes et d'écoute des données sur internet

lapin · Administrateur

08-11-11 18:17:53

11-07-11 · 13 872

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Surveillance en France : Google veut une prise de conscience



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Google se place en pointe du combat contre la surveillance du net. Après avoir publié son dernier rapport de transparence, le géant du web plaide pour une prise de conscience de la part des internautes du monde entier, et en particulier français. Le rapport 2011 montre en effet une très nette progression des demandes d'identification et de suppression en provenance de France.


Face à la surveillance des États, Google appelle les citoyens du monde à se mobiliser et à demander des comptes à leurs dirigeants. C'est en susbtance le message qu'a voulu faire passer Dorothy Chou, l'une des responsables d'un programme établissant chaque année un rapport de transparence sur les demandes de suppression de contenu et les demandes de renseignements sur les internautes.

Interrogée par Le Point, Dorothy Chou estime qu'il est normal que les citoyens, les organisations non gouvernementales et les associations se saisissent pleinement de ces problématiques. Car il s'agit, en fin de compte, de leurs données personnelles. Et de plaider pour une action concertée à l'échelle européenne, afin de pousser les États membres à faire preuve de transparence et de responsabilité.

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"Les citoyens doivent se demander  : "les autorités servent-elles mes intérêts ? Est-ce bénéfique ?" poursuit Dorothy Chou, rappelant ainsi en filigrane le fameux slogan de Google : ne soyez pas malveillant (don't be evil). Une transparence qui ne doit par ailleurs pas se limiter aux seuls États. Les fournisseurs d'accès à Internet doivent "devraient publier le nombre de demandes d'informations qu'ils reçoivent" ajoute-t-elle.

Les commentaires de Dorothy Chou font suite à la publication du dernier rapport de transparence dans lequel il a été découvert une nette progression des demandes françaises de suppression de contenu et de communication de renseignements. En un an, les requêtes françaises ont grimpé de 27 %, permettant à la France de monter sur le podium des pays les plus actifs dans ce domaine.

Les autorités françaises ont par exemple déposé 1300 demandes de renseignements sur les utilisateurs au cours du premier semestre 2011, mais seule une petite moitié (48 %) a effectivement été satisfaite intégralement ou en partie. Côté suppression de contenus, 9 requêtes ont été formulées sur la période et portant sur un total de 250 éléments.



Source : Numerama

lapin · Administrateur

10-11-11 00:17:51

11-07-11 · 13 872

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Surveillance du net : un député demande à Claude Guéant de s'expliquer



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Le député socialiste Hervé Féron a demandé mardi au ministère de l'intérieur qu'il explique pourquoi le nombre de demandes d'informations sur les internautes adressées à Google a augmenté de près d'un tiers au premier semestre, faisant de la France le 3ème pays au monde le plus demandeur de données personnelles.


Mardi, nous rapportions l'interview accordée au Point par Dorothy Chou, l'une des responsables du programme "Transparency Report" de Google, qui demandait aux Français d'exiger des pouvoirs publics plus de transparence sur les raisons qui les poussent à se faire communiquer toujours plus de données personnelles sur les citoyens.

Dans son dernier rapport, la firme de Mountain View avait en effet constaté que la France est devenue le 3ème pays au monde le plus demandeur d'informations sur ses internautes, avec 1300 demandes de renseignements adressées à Google entre janvier et juin 2011. Sur cette période, la firme n'a accepté d'y répondre favorablement que dans 48 % des cas, ce qui est beaucoup plus faible qu'aux Etats-Unis (93 %), en Allemagne (67 %) ou au Royaume-Uni (64 %). Un signe, semble-t-il, que les demandes adressées par la France ont souvent été jugées abusives par Google, qui vérifie toujours le bienfondé de chaque demande.

"Notre rapport met en lumière les comportements des gouvernements, totalitaires ou pas. Nous espérons vraiment que les citoyens, les associations, les ONG vont demander des comptes aux gouvernements, pour savoir quand, comment et pourquoi ils accèdent à des informations confidentielles. C'est une question que nous voudrions notamment voir soulevée en France", disait Dorothy Chou.

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Hasard ou coïncidence, un député vient justement de formuler cette demande d'explications auprès de Claude Guéant. L'élu socialiste Hervé Féron a en effet écrit mardi au ministère de l'intérieur pour solliciter ses éclaircissements :


M. Hervé Féron attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur la réclamation d'informations sur la vie numérique de citoyens à l'entreprise privée américaine Google. Dans son « rapport de transparence » détaillé, publié sur internet, l'entreprise américaine révélait récemment que le troisième pays le plus demandeur d'informations est la France, puisque les autorités hexagonales ont cumulé 1 300 sollicitations auprès de Google entre janvier 2011 et juin 2011. Cela représente 27 % de plus qu'au semestre précédent. Il lui demande si cette information est exacte et si oui, quels motifs légitiment la demande d'informations à cette entreprise américaine.

Google n'est toutefois qu'une partie de l'iceberg, et de nombreux autres acteurs constatent également une croissance globale du nombre de requêtes adressées par l'Etat. C'est notamment le cas des fournisseurs d'accès à Internet et des hébergeurs. Depuis le décret du 25 février 2011, les intermédiaires ont l'obligation de conserver un grand nombre d'informations susceptibles de permettre l'identification des internautes, et toute donnée stockée peut par ailleurs faire l'objet d'une demande de communication par l'autorité judiciaire. Ce qui est particulièrement efficace à l'heure du Cloud, où le nombre des informations personnelles accessibles à distance explose.



Source : Numerama

lapin · Administrateur

18-06-12 19:23:25

11-07-11 · 13 872

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Google dénonce un niveau "alarmant" de censure gouvernementale


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Google s'est ému ce week-end de constater que le nombre de demandes de retraits de contenus et de renseignements sur les utilisateurs qu'il reçoit des pays occidentaux continue à progresser, avec parfois la volonté de supprimer des contenus uniquement politiques. En Europe, l'Espagne et la Pologne ont été montrées du doigt. En France, les demandes progressent





Google a publié la cinquième fournée de son Transparency Report, par lequel il détaille pays par pays le nombre de demandes de retraits de contenus ou d'informations sur les utilisateurs qu'il reçoit des autorités nationales, soit de la part d'une autorité judiciaire, soit de la part du pouvoir exécutif (police, autorité administrative...). Il ne concerne pas les demandes de retraits dues aux violations de droits d'auteur, qui font l'objet d'un traitement spécifique.

Pour la période de juillet à décembre 2011, couverte par la mise à jour, Google constate que "comme à chaque fois auparavant, il nous a été demandé de supprimer des expressions politiques". "C'est alarmant non pas seulement parce que la liberté d'expression est en danger, mais parce que certaines de ces demandes émanent de pays que vous ne suspecteriez peut-être pas - des démocraties des pays occidentaux qui ne sont pas typiquement associés à la censure".

Le moteur de recherche cite l'exemple de l'Espagne, où l'homologue de la CNIL a fait parvenir à Google 14 demandes de suppression de contenus qui visaient à faire retirer "270 résultats de recherche qui redirigeaient les internautes vers des blogs et des sites faisant référence à des personnalités publiques et des personnes". L'autorité avait aussi demandé de supprimer 3 blogs hébergés sur Blogger, et 3 vidéos hébergées sur YouTube. Autant de demandes refusées par Google. De même en Pologne, l'agence du développement des entreprises a demandé, sans succès, le retrait d'un "résultat de recherche qui lui était défavorable, et de huit autres qui redirigeaient vers celui-ci".

Mais la palme de la demande la plus étonnante revient au Canada, où le centre canadien d'émission des passeports a demandé de supprimer "une vidéo YouTube dans laquelle un citoyen canadien urinait sur son passeport avant de le jeter aux toilettes".

Dans cette dernière livraison, Google détaille le nombre de demandes auxquelles il a donné satisfaction, en confiant la répartition entre les demandes judiciaires et les demandes administratives. A cet égard, il est étonnant de voir que le moteur de recherche respecte assez peu les demandes judiciaires. Par exemple, seulement 40 % des demandes des juges américains sont mises en application. "Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles nous n'accédons pas à certaines demandes. Certaines d'entre elles peuvent ne pas être assez spécifiques pour que nous sachions ce que le gouvernement souhaite que nous supprimions (par exemple, aucune URL n'est répertoriée dans la demande)".

En France, entre juillet et décembre 2011, l'Etat a demandé la suppression de 61 contenus, à travers 31 demandes. En nombre de demandes, c'est davantage qu'au premier semestre 2011 (9 demandes seulement), mais c'est moins en nombre de contenus concernés (250). Le détail montre qu'il s'agit pour l'essentiel de contenus diffamatoires, et de de pornographie présente sur YouTube.

Le nombre des demandes de renseignements sur les utilisateurs a progressé, passant en France à 1 779 internautes concernés sur le dernier semestre 2011, contre 1552 dans la période précédente. "Le nombre de demandes que nous recevons concernant des informations liées aux comptes utilisateurs dans le cadre d'enquêtes criminelles augmente d'année en année. Cette augmentation n'a rien de surprenant, car nous offrons chaque année davantage de produits et de services, et nous disposons d'un grand nombre d'utilisateurs", nuance Google. En revanche, la firme n'a accédé qu'à 44 % de ces demandes françaises, contre 47 % auparavant.



Source : Numerama

Liens vers le raport : http://www.google.com/transparencyreport/

Klm's · Bass Traveller

02-08-12 17:23:50

31-07-12 · 169

  

Pwalala ! Big Brother est là ! Internet, enfin surtout Facebook, est devenu le renseignement numéro un des autorités ! Attention à ce qu'on mets dessus !

Cui-Cui ! L'oiseau sort de lui !

Dwadanl Q · Bass skwatteur

02-08-12 18:01:43

15-06-12 · 246

  

Avec le minitel on était moins emmerdé!

lapin · Administrateur

14-11-12 17:35:15

11-07-11 · 13 872

  81 

La France demande toujours plus de données privées à Google



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La France est dans le top 5 des pays qui demandent le plus à Google de fournir des données privées sur des utilisateurs inscrits sur ses services. L'Etat sollicite aussi de plus en plus Google pour supprimer des contenus ; le pouvoir exécutif envoyant à cet égard autant de demandes que la justice française. Mais une majorité des demande est jugée insuffisamment fondée par Google.


Google a livré la dernière fournée de son désormais traditionnel Transparency Report, qui permet d'observer les demandes de suppression de contenus et de renseignements sur les utilisateurs formulées par les différents états à travers le monde.

Reflétant la tendance mondiale dénoncée dans un communiqué, les demandes de données privées sur les utilisateurs de Google continuent d'augmenter en France au premier semestre 2012, avec 1546 demandes (+10 %), visant 1880 utilisateurs (+ 5 %). La France est ainsi le 4ème plus gros demandeur de données sur les utilisateurs, derrière les Etats-Unis, l'Inde et le Brésil, et devant des pays l'Allemagne ou la Grande-Bretagne. En nombre d'utilisateurs visés, la France se classe 5ème.

Mais il y a plus inquiétant encore. Google indique qu'il n'a satisfait que 42 % des demandes françaises, contre 90 % des Américaines, 64 % des indiennes et 76 % des Brésiliennes. Or, s'il a laissé 58 % des demandes sur le carreau, c'est parce que "nous examinons chaque demande pour nous assurer qu'elle est conforme à l'esprit et à la lettre de la loi", et "nous pouvons refuser de fournir des renseignements ou essayer de limiter la demande dans certains cas". Il semble donc que la France soit particulièrement prompte à demander des renseignements qui, aux yeux de Google, n'ont pas à être communiqués en l'absence de respect des lois et procédures.

Par ailleurs, le rapport du premier semestre montre que l'Etat français a demandé 72 fois des suppressions de contenus, dont 35 fois directement par la police ou un autre organe exécutif, plutôt que par la justice ! "Nous avons reçu une demande des représentants légaux d'une ancienne personnalité politique exigeant le retrait d'un post de blog qui aurait exposé ses relations avec le lobby pharmaceutique, et serait par conséquent diffamatoires", rapporte Google, qui ne dit pas si la demande était d'origine judiciaire ou policière. "Nous n'avons pas accédé à cette demande", précise-t-il.

Les demandes de suppression de contenus en France, hors demandes des ayants droit concernant le droit d'auteur, ont augmenté de 132 % par rapport au semestre précédent.

L'essentiel des demandes émanant de l'exécutif visaient des contenus pornographiques disponibles sur YouTube, et d'autres vidéos dont la nature n'est pas précisée. Deux demandes portaient sur des contenus dont la diffusion aurait porté atteinte à la "sécurité nationale".


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Source : Numérama

Filou Radikal · Sound System

27-05-13 23:07:18

27-05-13 · 275

  

Nous aussi on se prends des arretés direct et convocations. brigade events fb sur rouen

lysergyk · Bass Explorer

28-05-13 02:48:20

05-05-12 · 84

  

lapin
il faut vraiment faire très très attention sur internet la france est en train de devenir pionnière des systèmes de collectes et d'écoute des données sur internet



je pense quils peuvent venir faire un tour la ou je vis...ils seront a bonne ecole tongue

Klm's
Pwalala ! Big Brother est là ! Internet, enfin surtout Facebook, est devenu le renseignement numéro un des autorités ! Attention à ce qu'on mets dessus !



ou plus simplement ...ne pas utiliser

Dernière modification par lysergyk (28-05-13 02:50:05)

"When I'm Being Pushed...I push Back!"