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lapin · Administrateur

12-11-14 19:25:21

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BTP Family & Friends - 10 ans et quelques péripéties
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Des centaines de “ teufeurs ” ont rallié, samedi soir, des champs à Saint- Sauvant pour une rave party sauvage. Elle fête les dix ans d’un sound system.




Je leur ai dit, il y a 280 communes dans la Vienne et vous avez choisi Saint-Sauvant ! Et en plus, ils croyaient qu'ils étaient dans les Deux-Sèvres !La maire de Saint-Sauvant, Laure Ehrmann, prend les choses avec philosophie et un brin d'humour.

La rave party lui est tombée dessus en pleine nuit. « Ils se sont installés à partir de 18 h, samedi, explique-t-elle. Les gendarmes m'ont prévenue dans la nuit. Ils me parlaient de 1.000 à 1.500 personnes ! Je suis allée les voir dimanche matin. »

Deux heures de dialogue et d'échanges. Et un peu de négociation aussi. « Je leur ai dit, si vous partez à midi, j'ai des agriculteurs bénévoles qui sont prêts à vous aider à sortir les camions ! »

Un 11 novembre au son de la techno



Hier après-midi, quatre à cinq cents teufeurs restaient sur place. Et ils n'entendaient pas la libérer tout de suite. Ils sont venus de toute la façade Ouest pour fêter les dix ans de BTP Family, un sound system charentais. « On va faire le pont ici », explique Chico qui tient les manettes et donne au son toute sa puissance.

Les plus frais continuent à vibrer face au mur d'enceintes. D'autres sont déjà partis, certains arrivent tout juste. Nombreux sont ceux qui font une pause dans leur véhicule. « Mon problème, confie la maire, c'est que j'ai prévu un piquet d'honneur pour le 11 Novembre. Je ne me vois pas défiler au son de leur musique. »

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Une entrevue se tenait sur le site à 18 heures entre les organisateurs de la rave, la mairie et la gendarmerie. Certains parlent de faire baisser le son à un niveau raisonnable pour passer la nuit, d'autres de couper carrément toute musique.

A 18 h 37, la maire rappelle les rédactions de la Nouvelle République et de Centre Presse. Un accord est intervenu.

    Le dialogue a fonctionné. Ils ont tenu promesse, ils ont baissé le son et commencé à diffuser les années 80 pour faire partir les festivaliers ! Les plus fatigués pourront rester sur le site avant de repartir.

Les champs choisis par les organisateurs ne doivent rien au hasard : plats, situés près d'un axe de grande circulation, ils avaient été repérés depuis trois semaines. Les deux agriculteurs portent plainte pour l'occupation sauvage.

« C'est une jachère, mais je ne veux pas de problème avec les contrôles PAC. Et puis, s'il y a le moindre problème sur le site, je ne veux pas que ça me retombe dessus », confie l'un d'eux. Les prés sont transformés en terrain « gadouilleux ». Et, ce qui embête le plus la maire, ce sont les toilettes de plein champ, les papiers qui volent partout.

"On ne demande plus les autorisations"



Sur place, les teufeurs rechignent à parler organisation et autorisation. Pas de nom. A la rigueur un prénom. Pas de photo ni de vidéo. La méfiance est de mise.

« Les autorisations, on ne les demande même plus, expliquent deux d'entre eux, car on ne nous les donne jamais. Même quand on trouve un propriétaire qui est d'accord, on a des problèmes, alors on fait comme ça maintenant, on s'installe sans rien demander. »




Quelques " teufeurs " toujours embourbés


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Ils s'y étaient engagés dimanche auprès du maire, Laure Ehrmann (lire notre précédente édition) et ils ont tenu parole. Les « teufeurs » – ils étaient entre 1.000 et 1.500 à la rave-party sauvage – ont levé le camp avec deux jours d'avance. C'est par centaines, venus d'un peu partout (Marseille, Rouen, Strasbourg, Toulouse, Bordeaux, La Rochelle, etc.) qu'ils s'étaient donné rendez-vous, samedi en fin d'après-midi, dans un petit coin de nature pour trois jours de techno, commémo comprise. Dimanche soir, « le mur de sons » avait disparu, la fin « du délire » avait sonné et la plupart ont repris leurs véhicules, du moins pour tous ceux qui ont pu sortir des ornières qu'ils avaient creusées. Lundi soir, il restait une vingtaine de véhicules et hier après-midi, ils étaient toujours là, embourbés.

Une réunion ce matin en mairie

Contactée hier après-midi, Laure Ehrmann, a indiqué qu'une réunion avec les élus aller se tenir ce matin. « Il reste de gros camions et s'ils ont toujours du mal à sortir, nous allons voir ce que nous pouvons faire. On ne peut pas les laisser comme ça. C'est vrai que c'était illégal, mais ils ont d'eux-mêmes fait une déclaration à la gendarmerie et ils ont tenu parole. » Avant de plier bagages, les participants ont en effet nettoyé le terrain, « toutes les poubelles ont été ramassées, a indiqué Laure Erhmann, ça faisait partie d'une des conditions de la négociation que nous avons eue avec eux, dimanche matin. »
Les deux agriculteurs, propriétaires des champs en jachère ont porté plainte. Frédéric Guyomard explique sa décision. « Si je porte plainte, c'est juste pour avoir une preuve par rapport aux contrôles Pac que peut opérer la DDT. Lorsqu'un terrain est déclaré en jachère, on ne doit pas le toucher. Si jamais je suis contrôlé, d'ici la fin de l'année, je veux pouvoir prouver que je ne suis pas responsable de cette occupation. »



Source : Nouvelle république.

Keran · Bass Traveller

13-11-14 10:36:18

04-09-12 · 152

  

Pendant le set de Breaking Dub




et là Koubiak

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