Paris :Une soixantaine de "teufeurs" se réunissent sur... le périphérique + Multi sons
Après un appel aux sons, le premier depuis assez longtemps, pour une manifestive en région parisienne durant le Week end, l'ensemble des participants ont commencés hier vers 14h leur manifestation à travers un Tuning Teknival sur le périphérique parisien Avant de prendre la clef des Champs pour une multi Sons sans autorisations.
D'habitude, ils sont plutôt friands de terrains abandonnés ou de champs loin de toutes habitations. Mais ce samedi, des "teufeurs" ont envahi le périphérique parisien avec un objectif : se faire remarquer pour protester contre le traitement qu'il leur est réservé par les autorités lors de leurs rassemblements. Un objectif, qui, au vu de la pagaille que la manifestation a provoquée, a été rempli.
Trois heures de défilé
Selon Le Parisien, qui était sur place, une soixantaine de personnes ont donc défilé sur l'asphalte, en scandant des slogans comme "non à la répression, oui à la rav-olution" ou "rien n'arrête un peuple qui danse". Ils entendaient avant tout protester contre les saisies de matériels audio lors des raves party. Selon eux, la répression policière s'est accentuée depuis quelques mois.
La circulation a été bloquée pendant plusieurs heures, de la porte de Bercy - leur point de départ, à 14 heures - à la porte de Vincennes, à 17 heures Les CRS, présents sur place, a procédé à des tests antidrogue.
Une multi Sons a suivit l'organisation de ce défilé toujours dans le but de dénoncé la répression et demandé un moratoire sur les saisies notamment. Pour autant la sortie du site sans encombres ni saisies pour les Sound System semble compromise au vu de la gestion des évènements d'hier par les forces de l'ordre (mise en fourrière de véhicules, amendes.... )
Paris : des «teufeurs» manifestent sur le périphérique
Leurs slogans ont été travaillés pour faire mouche : «Non à la répression, oui à la "rav-olution"» ou «Rien n'arrête un peuple qui danse». Une soixantaine de véhicules et leurs occupants manifestaient samedi après-midi sur le boulevard périphérique parisien pour notamment dénoncer «les saisies de matériels audio» lors des raves ou free-parties, ces rassemblements festifs de fans de musique électronique.
Partis de la Porte de Bercy à 14 heures, le cortège a perturbé la circulation pendant plusieurs heures. A 17 heures, ils se trouvaient à la porte de Vincennes et le trafic était toujours perturbé selon Sytadin. Faute d'avoir déclaré la manifestation, les participants s'exposent, en connaissance de cause selon eux, au délit d'entrave à la circulation. Plusieurs unités de CRS étaient positionnées aux sorties et procédaient, toujours selon les manifestants, à des tests salivaires anti-drogues.
«Le mouvement couve depuis plusieurs mois», explique au Parisien.fr Lusus, 30 ans, organisateur de la manifestation et membre du collectif des sounds systems d'Ile-de-France. Selon les «teufeurs», les participants de ces fêtes souvent improvisées dans les champs, la pression policière s'est accentuée dernièrement et plusieurs événements ont été interrompus par les forces de l'ordre, principalement en Bretagne. Les policiers ont saisi des «murs de son», des assemblages de puissantes enceintes qui diffusent de la «jungle» ou de la «drum'n'bass».
Source : Metronews , LeParisien.fr et Facebook de l'évènement, Bouche à oreille, merci également à ceux qui ont partagée leurs photos.