Les « teufeurs » de juin rappelés par la justice
Six mois après leur free-party des 22 et 23 juin derniers, les teufeurs qui s’étaient installés dans la clairière de Treuzy-Levelay déchantent. Ils vont désormais devoir rendre des comptes à la justice. Près de 1000 personnes avaient participé à ce rassemblement. En bordure de la D403, plus de cinquante gendarmes s’étaient relayés, venus de Fontainebleau, Nemours, Provins et Château-Landon.
Avec en renfort une équipe cynophile et le poste à cheval. Les militaires avaient scrupuleusement noté les immatriculations des différents véhicules stationnés le long de la route ou en pleine forêt. Ils avaient également mené différentes fouilles de voitures pour rechercher des stupéfiants, ainsi que des contrôles de papiers d’identité et des dépistages d’alcoolémie.
Mais bien après la fête, les enquêteurs ont continué leurs investigations et viennent tout juste de transmettre leur procédure au parquet de Fontainebleau. Résultat : certains fêtards et les organisateurs de cette free-party, qui s’est tenue sans autorisation sur un terrain privé, sont convoqués prochainement dans le cadre d’une ordonnance pénale devant le tribunal. Les neuf personnes concernées, âgées de 23 à 37 ans, habitent Nemours, Blennes, Beauchamps (Val-d’Oise), Nanterre (Hauts-de-Seine), Vigneux-sur-Seine (Essonne), Paris XXe et Chartres (Eure-et-Loir).
Stationnement illicite, conduites sous stupéfiants…
Plusieurs infractions avaient été relevées à l’époque : stationnement illicite en forêt, usurpation de plaque d’immatriculation, trois conduites sous stupéfiants et sept sous l’emprise de l’alcool. Mais les gendarmes sont aussi allés aux domiciles des uns et des autres. Ils ont saisi les groupes électrogènes, les enceintes, les amplificateurs, les platines, des tables de mixage et des égaliseurs. Le tribunal a confirmé cette confiscation de matériel.
A l’époque, l’un des organisateurs, que nous avions rencontré, s’était engagé à ne pas trop augmenter le volume sonore pour ne pas gêner le voisinage, soulignant qu’ils étaient « loin des habitations ». Mais le matériel de sonorisation était conséquent. « C’est moins que ce qui était prévu. Au départ, nous devions avoir sept scènes », commentait alors l’organisateur.
article du Parisien
Bien triste nouvelle et bon courage à eux