Rave party avortée sur l’aérodrome militaire de Saint-Hubert
L’intuition et la perspicacité d’Henry a permis à la police de Semois et Lesse d’empêcher une rave party ce 31 décembre.
L’aérodrome militaire a failli vivre une fin d’année d’enfer! Le coin calme et reposant sur les hauteurs d’Hurtebise a échappé de peu à une nuit particulièrement agitée.
Le 31 décembre vers 17h30, Henry, époux d’une militaire, voit passer un convoi dont deux gros camions aux décorations de sono. «Peu de monde passe par ici, hormis les promeneurs, le personnel des radars et en saison quelques chasseurs», commente Henry. Voir l’arrivée des camions de sono lui met la puce à l’oreille: «J’ai déjà vu des reportages à la télévision et j’ai pensé tout de suite à une fête surprise comme une rave party».
Henry et son épouse s’informent auprès de la police et de leurs supérieurs militaires afin de comprendre si une organisation officielle était prévue. Dans la négative, ils ont demandé l’appui des forces de l’ordre.
En quelques minutesdans l’enceinte militaire
Discrètement, Henry s’est dirigé vers la piste d’aviation. La chaîne et le cadenas qui fermaient le grillage à l’entrée avaient disparu. Un des camions était dans le hangar et l’éclairage allumé.
Une dizaine de personnes et quatre gros chiens faisaient partie du convoi.
Plusieurs équipes de policiers de la zone Semois et Lesse sont arrivées rapidement au domaine militaire sous les ordres du commissaire divisionnaire Vincent Léonard. Suite aux saisies administratives, la protection civile a été réquisitionnée pour transporter le matériel et le maintenir en lieu sûr.
Les auteurs des faits ont été identifiés, il s’agit de personnes de nationalité belge et française. Le Parquet de Neufchâteau est informé. L’enquête est menée par la police de zone Semois et Lesse.
Grâce à la perspicacité d’Henry, lui et son épouse ont pu passer la nuit de la Saint-Sylvestre dans le calme. «Je n’ose pas imaginer ce qui aurait pu se produire si la fête avait commencé. On voit de tout dans une rave party et cela aurait pu causer de sérieux problèmes», conclut Henry.
On peut aussi vaguement imaginer la perturbation que cela aurait pu engendrer au sein de la communauté du monastère d’Hurtebise.
C’est vers 22hque le domaine militaire a retrouvé sa quiétude. Seul un paquet de détritus laissé par les protagonistes aux abords d’un hangar témoigne de leur passage.
Source : l'avenir
