Tracklist
01 - Mortal Bass
02 - Let' Em Hang
03 - Mask Of Gas
04 - Meltdown
05 - War In The Making
06 - Zealot
07 - Pyrotek
08 - Dubversion
09 - Crux
10 - Tokyo Dub (Juno Reactor - Remix By Broken Note)
11 - The Fury
12 - Dubversion (Remix By Hecq)
13 - Crux (Remix By I Am The Sun)
Label
Ad Noiseam
Date de sortie
2009
Ou l'acheter
Ad Noiseam
BPM
-
Dubstep. Le mot qui en fache plus d'un, a tel point qu'il est aujourd'hui bien delicat de se positionner vis a vis de ce genre musical qui n'a vraisembablement pas fini de faire parler de lui. Pourtant, il est a l'image de la Dance Music en elle meme: des debuts timides et experimentaux au debut des annees 2000, puis une mode passagere vers 2005-2006, avant d'evoluer vers le phenomene de societe avec tout ce que cela a de bien et de mal de nos jours.
A l'image de la techno, il y a ceux qui ont prefere rester sur le champs du planant, du melancolique, du deep (Burial, Kode9, Mala...), il y a ceux qui vont en faire une sorte de nouvelle Dance/Makina qui reprend les cliches les plus basiques (avec force drop de basses digitales) pour en faire une valeur marchande (Skrillex en tete, bien que des gars comme Datsik ou Skream n'y sont pas etranger). Et puis, il y a ceux qui vont orienter le Dubstep vers le cote obscur, noir, empoisonne et violent du truc, infestant ce genre musical d'influences hard. Broken Note sont de ceux la.
Personnellement, j'ai decouvert le Dubstep avec le monolithique album de Scorn, "Stealth" vers 2007 (sorti en coprod Ad Noiseam justement avec Ohm Resistance et Jaring Effects), un grand moment de terreur sourde, fortement recommande par le patron. Depuis, j'etais toujours plus ou moins a la recherche de ce genre de productions Dubstep mettant l'accent sur la lourdeur, la violence (bien que je ne nie pas etre interesse egalement par des sons plus tranquilles et planants).
Quelle ne fut donc pas ma joie de tomber sur Broken Note, duo de producteurs anglais plutot prolifique depuis leurs debuts: on compte notamment sur diverses collaborations avec Hecq (present sur cet album), DJ Hidden (The Outside Agency), DJ Producer, Amon Tobin, l'excellent bulgare Balkansky, le francais Niveau Zero...ca va comme CV, ca pourrait etre franchement pire.
Et la musique? Ben, ecoutez, mieux torche que ca dans le style, c'est pas evident a trouver, haha. Si je voulais faire decouvrir le dubstep a un forcene du Hardcore, je ne m'y prendrais pas autrement qu'en passant ce skeud dans la sono. Hardcore, d'ailleurs, c'est le mot qui convient pour decrire le feeling de ce disque, franchement. En effet, a travers les diverses compos qui evoluent entre dubstep et drum'n'bass tres hard, on est surpris par la lourdeur des basses: les kicks cognent, les snares saturent, les basses tirent davantage sur le riff de death metal que sur le gentil wobble. Metalstep? Pourquoi pas, ca decrit bien l'idee (bien qu'aujourd'hui certains pourraient appeler ca du Crossbreed, vu que c'est a la mode).
A vous de voir, perso quand je m'amuse a mixer (c'est un grand mot ), ca m'arrive d'essayer de calquer certains morceaux pour creer un break bien lourd entre deux galettes hardcore, ca marche pas trop mal.
Voila un petit liveset base sur cet album, pour vous donner une idee du bourrier: