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lapin · Administrateur

14-01-18 20:27:08

11-07-11 · 13 872

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Revendik Party : 400 teufeurs errent après l’annulation d’une soirée
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Ce samedi, plusieurs centaines de fêtards comptaient protester contre la saisie de leur matériel en décembre dernier à Etampes. Repérés par la police, ils ont été contraints d’annuler l’événement… et ont squatté toute la nuit les abords de la gare de La Norville.


«Il y avait du monde partout, n’en revient toujours pas Françoise, une riveraine. On entendait de la musique et on voyait de la fumée s’échapper… Ma fille et son copain n’en croyaient pas leurs yeux : on aurait dit qu’il y avait une rave-party aux abords de la gare de La Norville (Essonne).» Ce dimanche matin, cette mère de famille ignorait encore tout de ce qui avait poussé près de 400 personnes à transiter, ce samedi soir, par cette gare de la ligne de C du RER. Seules des bouteilles vides, éparpillées çà et là, témoignent encore de l’agitation qui régnait la veille.

https://www.facebook.com/tvph.fr/videos … 959686357/


«Tous ces fêtards se rendaient à une rave-party qui devait avoir lieu dans le parc de Chanteloup à Saint-Germain-lès-Arpajon, révèle un enquêteur. Dès que nous avons eu l’information, un dispositif de vigilance a été mis en place autour du site.» Aux alentours de 20h45, une alerte des agents de la surveillance de la SNCF confirme les informations des policiers : des centaines de personnes convergent vers la gare de La Norville par le RER C.
«C’est vrai, je les entendais malgré mon double vitrage… »

«Il était 22 heures quand j’ai remarqué qu’il y avait énormément de monde autour de la gare», témoigne George, un voisin. Ancien cheminot, le retraité pense tout d’abord à un incident sur la ligne. «Comme un train était resté à quai, je me suis dit qu’ils avaient fait sortir les voyageurs de la rame. Mais quand j’ai entendu la musique qui sortait d’une camionnette repeinte façon camouflage, j’ai compris que ce n’était pas un incident technique.» Malgré la musique et le chahut, le riverain reste philosophe. «C’est vrai, je les entendais malgré mon double vitrage… Sans trop savoir pourquoi, je me suis dit que c’était leur manière de protester.»

https://www.facebook.com/tvph.fr/videos … 079684245/


Effectivement, les 400 «teufeurs» qui avaient fait le déplacement avaient un message à faire passer aux forces de l’ordre. «Du matériel a été saisi lors d’une rave-party en décembre dernier à Etampes (NDLR : une vingtaine de participants avait tenté de le récupérer au commissariat d’Arpajon), confirme Valentin, 19 ans, après une nuit passée en forêt. Nous voulions leur faire comprendre que ces saisies ne changent rien, nous pouvons toujours organiser des rave-party.» Pour lui, l’annulation de la soirée «était prévisible» : «C’était un gros événement, on s’est fait repérer sur les réseaux sociaux, poursuit-il. Alors on s’est posé sous un pont, au milieu de la route et du trottoir avec de petites enceintes sans fil.»

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Au cours de la soirée, la police a procédé à plusieurs interpellations. Deux jeunes ont été placés en garde à vue pour outrage, rébellion et violences sur des fonctionnaires de police. Quelques saisies de drogue ont également ont eu lieu : un homme a été arrêté avec 6 g de MDMA, un autre avec 7 g de cocaïne et 10 g de résine de cannabis, et un dernier avec deux cachets d’ecstasy et un peu de cannabis.

Pour finir ce dimanche soir un rassemblement a eu lieu devant la gare d'Arpagon  avec un appel à manifesté pour dénoncé les abus de la veille.



Source : Le Parisien, Trop vieux pour le hardcore, Alaric.

dédé · Bass Explorer

14-01-18 21:23:24

18-08-16 · 97

  

le bouche à oreilles aurait dû être de rigueur..............

arrêter avec les réseaux sociaux!;)

The_Kingslayer · Bass Explorer

15-01-18 13:39:19

31-05-14 · 58

  

Carrément. N'importe qui partage ou demande n'importe quoi sur ces trucs. Pas la bonne méthode à mon avis.
En tout cas la revendik ne m'a pas l'air bien pacifique. T'as vu ce fly ? lol

lapin · Administrateur

17-01-18 01:00:26

11-07-11 · 13 872

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Communiqué du Collectif des Sound Systems d’Île de France



Nous écrivons afin d’éclaircir ce qu’il s’est passé le weekend dernier à La Norville (91) car nous avons entendu, autour de nous, des fausses infos circuler à tout va.

Ainsi, nous avons décidé de vous dire ici noir sur blanc la vérité sur ce weekend désorganisé et incompréhensible pour certains.

Tout d’abord il n’a jamais été question d’un multison ou même d’une free party. Nous n’avions jamais parlé d’un évènement comme celui-ci mais les rumeurs vont bon train en ce moment et beaucoup d’entre vous les ont écouté sans se demander le pourquoi du comment.

Nous, le Collectif des Sound Systems d’Île de France, avions prévu un rassemblement non déclaré dans les rues d’Arpajon afin de protester contre les saisies de matériel exécutées le weekend du 1/2/3 décembre 2017 à la sortie du multison Assembly V.3 (Etampes, 91). Nous protestions également contre les violences policières que la brigade d’Arpajon a commis à l’encontre d’une vingtaine de personnes pacifistes, manifestant contre ces mêmes saisies le dimanche 3 décembre 2017, au soir, devant le commissariat (gazage, matraquage).

Ces abus répressif nous ont semblés disproportionnés et inconvenus face à notre passivité de ce rassemblement. Il fallait RÉAGIR.

Nous avons donc réuni le public, ce soir de Samedi 13 Janvier, sur le parking de la gare La Norville (91), à notre surprise vous étiez plutôt nombreux (environ 400 personnes). Nous avons fait marcher le public dans la ville une vingtaine de minutes pour avoir le temps de mettre le char « sono » en place, mais pendant que deux d’entre nous marchaient jusqu’à leur camion pour récupérer la sono mobile, ils sont repérés malgré eux par la BAC qui les interpellent et leur demandent les papiers du véhicule et d’ouvrir le camion. Evidemment, ils tombent nez à nez avec le char, la BAC procède donc à une multitude de photos et explique la décision suivante : « Si on voit ce matériel sortir ce soir, n’importe où dans le 91, il sera saisit ainsi que le CAMION ».

Nous voulions malgré tout que cette manifestation ait lieu mais ce même camion a été escorté par la BAC pendant plus d’un heure de route du 91 au 77, pour que les autorités s’assurent qu’il rentrerait bien à destination et ne tenterait pas de revenir.

Nous avons donc jugé préférable de vous annoncer que la manifestation était annulée, et qu’il valait mieux pour vous prendre le dernier train à direction de Paris et rentrer, que de passer la nuit dans La Norville sans rien n’avoir à faire.

Les péripéties du weekend dernier nous ont donc tous sérieusement agacés, organisateurs comme public, et on vous le dit : nous ne sommes pas décidé à nous arrêter là. Nous ne nous écraserons jamais face aux abus de la police et à la répression grandissante !

NOUS AVONS DONC PRIS UNE NOUVELLE DECISION :

Montrons à la brigade qui a annulé notre évènement que nous N’AVONS PAS PEUR ! Qu’ils ne nous ARRETERONT PAS ! Montrons à la préfecture de l’Essonne que LE PEUPLE TEKNO est AUTONOME, SOLIDAIRE et PRET A DEFENDRE SA CULTURE !

Cette fois-ci, tout se fera dans les règles, personne ne viendra empêcher l’évènement d’avoir lieu.

La question qui se pose actuellement est donc la suivante :

Le public Tekno d’Ile de France est-il prêt à défendre sa culture coute que coute ? En pleine ville ? En plein jour ?

C’est ce que nous verrons ….. J-3.

<< STOP SAISIES ! STOP REPRESSION ! STOP VIOLENCES ! STOP FASCISME ! STOP AU DIALOGUE ROMPU !

OUI A LA CULTURE TEKNO ! OUI AU PARTAGE ! OUI A LA MUSIQUE ! OUI A LA FÊTE LIBRE ! >>

RENDEZ VOUS A LA GARE 12H

DEPART DU CORTEGE 14H

RAMENEZ BANDEROLES, PANCARTES ET TOUT AUTRE SUPPORT QUI PERMETTRA DE NOUS FAIRE ENTENDRE

TU VIENS POUR MANIFESTER, REVENDIQUER, DEFENDRE TA FREE, PAS TE FOUTRE SUR LA GUEULE NI T'ECLATER LA GUEULE !!!

Le Collectif des Sound Systems d’Île de France.

lapin · Administrateur

17-01-18 12:53:09

11-07-11 · 13 872

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Bras de fer entre autorités et teufeurs en Essonne
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Des collectifs de sound systems de la Région se sont donnés rendez-vous vers Arpajon samedi soir. Ils ont tenté d’organiser une « Revendik party » pour protester contre les saisies de matériel, avant d’être stoppés par la police.




Nouvel épisode de tension entre les collectifs organisateurs de ‘free party’ dans la région parisienne, et les autorités essonniennes. Pour protester contre des saisies de matériel lors d’un précédent rassemblement à Etampes, plusieurs appels à participer à une ‘Revendik party’ le samedi 13 janvier dernier ont circulé sur les réseaux, le lieu étant maintenu secret. Samedi dans la soirée, plusieurs centaines de teufeurs  se sont donnés rendez-vous à la gare de la Norville, sur le RER C, afin de rejoindre le lieu choisi pour installer un « multi-sons » : des murs d’enceintes pour accompagner le cortège.

Cette soirée était organisée avec un double objectif, festif et revendicatif. Comme l’explique un porte parole des collectifs, souhaitant garder l’anonymat : « les raisons elles sont simples (…), début décembre à Etampes, il y’a eu saisie de matériel, comme souvent en Essonne ». A la suite d’une rave party organisée dans le secteur de Saint-Martin d’Etampes le week-end du 1er décembre, les autorités préfectorales avaient « condamné sévèrement ce genre d’agissement qui nuisent à la tranquillité des riverains et contraignent les forces de l’ordre dans leur mission de sécurité ». Quatre organisateurs avent été placés en garde à vue pour « agression sonore », le tout accompagné de « la saisie d’un volume important de matériel lié à l’évènement » confirment les services de l’Etat.

Le dimanche 3 décembre au soir, un rassemblement s’était tenu à Arpajon, entrainant quelques tensions avec les forces de police. « Des teufeurs étaient alors venus manifester devant le commissariat, afin de tenter de récupérer le matériel, avant d’être durement chassés par une charge des forces de l’ordre » raconte le membre des sound systems, tandis que les policiers rapportent pour leur part la présence d’une « vingtaine de teufeurs virulents au commissariat d’Arpajon, lieu de stockage du matériel saisi. Ces derniers ont tenté de récupérer la sonorisation ». Les fonctionnaires locaux affirment ainsi avoir « dû faire appel à des renforts qui ont permis de stabiliser la situation », soulignant que « les forces de l’ordre avaient été défiées ».
Les teufeurs repérés par la police

C’est dans ce contexte que le secteur d’Arpajon a été symboliquement choisi pour accueillir les soutiens aux groupes électro de la région. « Les collectifs d’Ile-de-France ont donc décidé d’organiser le rassemblement de samedi afin de montrer que peu importe les saisies de matériels, peu importe les menaces des forces de l’ordre, les GAV.. les free party ne s’arrêteront pas et encore moins dans le 91 » assume le représentant des teufeurs. Mais la fête est rapidement tombée à l’eau. Informés, les services de sûreté publique sont parvenus « à identifier le terrain pressenti dans une propriété de St Germain les Arpajons » rapporte la préfecture, précisant que son accès « était placé sous surveillance policière ».

Les collectifs franciliens « se sont manifestement fait griller en amont du rassemblement » pense savoir son représentant, notant qu’une « forte mobilisation policière a empeché la tenue du rassemblement ». L’accès au site pressenti étant bloqué, plusieurs centaines de jeunes gens ont commencé à se masser à proximité de la gare de La Norville. Selon les services de l’Etat, « progressivement vers 23h00, ce rassemblement réunissait aux abords de la gare entre 400 à 500 « teuffeurs » déçus par l’annulation de la soirée ». C’est avec de petites sonos que les participants ont tout de même passé la soirée, avant que la plupart se dispersent passé minuit. « Ces amateurs déçus de free party, se maintenaient sur place dans l’attente de la reprise du trafic ferroviaire afin de regagner leur domicile » relate la préfecture, ajoutant, que « peu après 01h00, les services de police mettaient fin à toute diffusion de musique ainsi qu’aux tapages générés par ces jeunes gens qui progressivement se dispersaient dans le calme ». Plusieurs brigades policières ont du être mobilisées toute la soirée pour cadrer le rassemblement, avec quelques interpellations à la clé pour outrage ou stupéfiants. Du côté des organisateurs, on assure avoir empêché que la situation ne s’envenime : « afin d’éviter une escalade dangereuse et inutile, les orgas ont renvoyé les gens vers les derniers trains, afin d’éviter que les teufeurs restent la nuit sur Arpajon à attendre les premiers transports du matin et à se fritter avec les flics ».

Du côté de l’Etat, on se montre ferme : « cette tentative de « free party » n’avait fait l’objet d’aucun contact préalable avec la préfecture de l’Essonne et les autorités publiques ». Alors que plusieurs membres des collectifs se sont de nouveau rassemblés à Arpajon dimanche soir, « afin de faire entendre leur mécontentement de la situation », les autorités ne se montrent pour le moment pas disposées à répondre aux revendications des teufeurs, notamment concernant le matériel saisi. Ceux-ci dénoncent régulièrement la « répression » dont leur mouvement fait l’objet. Ils promettent de revenir prochainement dans le 91 pour une nouvelle free party. De quoi mettre encore les autorités sur les nerfs.


Source : Essonne Info

lapin · Administrateur

20-01-18 15:23:01

11-07-11 · 13 872

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Dialogue en vue pour les collectifs de free party
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Les collectifs de sound systems d’Ile-de-France organisent une manifestation dans les rues d’Arpajon ce samedi après-midi, à la suite des évènements du week-end dernier. Une rencontre est prévue en préfecture.

Vers une baisse de tension entre les collectifs de free party de la région et les autorités en Essonne? Le week-end dernier, la situation était très confuse du côté d’Arpajon, avec la venue sur place de quelques 500 teufeurs pour une ‘Revendik party’ qui aura tourné court (lire notre article – abonnés). Pour protester contre la répression dont leur culture alternative fait l’objet, les organisateurs de ces sound systems franciliens ont décidé d’appeler à une manifestation, cette fois légale, dans les rues d’Arpajon. Ce samedi dès 14h, les soutiens aux fêtes « libres » se donnent rendez-vous à la gare, pour un défilé de deux heures dans le centre-ville, le tout encadré par les autorités.

Car si les griefs envers les pouvoirs publics sont nombreux selon ces collectifs, entre « les saisies de matériel » et les « violences » contre les participants, les voies du dialogue semblent ouvertes. Robin, membre du collectif IDF, indique que le rendez-vous de ce samedi « est cette fois parfaitement légal, déclaré en préfecture », et annonce que les organisateurs de la manifestation « seront reçus lundi en préfecture » pour une réunion. Il s’agit pour les teufeurs « d’apaiser les tensions » avec les services de l’Etat : « notre but, c’est d’instaurer un climat plus paisible », en trouvant pourquoi pas des accords « au niveau de prêt de terrain pour de petits rassemblements (moins de 500 personnes) ».

Les collectifs franciliens avouent ainsi « une certaine pression » quant à la manifestation de samedi à Arpajon : « il faut que le cortège défile dans le calme, que tout soit dans les clous » prévient Robin. Les participants marcheront tout de même autour de « deux chars montés » avec sonos, et les organisateurs préviennent, sur leur page Facebook d’appel à mobilisation : « Aucun débordement (ndlr : en majuscule dans le texte) ne serra toléré par la préfecture, notre parole et notre travail continu est en jeu ».



Source : EssoneInfo

lapin · Administrateur

20-01-18 15:38:37

11-07-11 · 13 872

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QUE SE PASSE-T-IL DANS LE 91 ?
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Si vous suivez l’actualité techno de ces derniers mois, vous avez probablement noté un certain nombre de saisies, manifestations, multi-sons revendicatifs, heurts avec la police, manif nocturnes etc.




En fait, si les choses se sont accélérées récemment, la tension monte depuis cet été et nous avons fait un récapitulatif des événements de ces derniers mois :

• 27 aout, 2 rassemblements de moins de 500 personnes. Les orgas voient les gendarmes dans la nuit. Les échanges sont cordiaux, ils baissent le volume quand on leur demande et ils arrêtent la soirée a l’heure négociée avec les gendarmes. Après démontage et nettoyage du site, les gendarmes reviennent, saisissent les sonos et les organisateurs sont entendus sur la base d’une agression sonore pour les deux manifestations (contrairement à ce qui est dit dans le Guide de la médiation).
• 21 septembre : saisie lors d’une soirée de moins de 500 personnes, sud IDF. Une plainte pour agression sonore déposée par le maire de la commune servirait de base à cette saisie, même si, évidemment, les organisateurs n'ont jamais voulu nuire a quelqu'un en particulier, surtout pas au maire qu'ils ne connaissent pas.
• 30 septembre, les collectifs d’Ile de France organisent une manifestation devant la préfecture de l’Essonne et adressent une demande de rendez-vous à la préfecture qui reste dans réponse.
• 5 octobre : saisie lors d’une soirée de moins de 500 personnes, sud IDF
• Le 7 octobre le soir, ils organisent une soirée revendicative qui rassemble une vingtaine d’organisations mais ne provoque pas de réaction ni de réponse à leur courrier.
• 1/2/3 décembre, une vingtaine de collectifs organisent une soirée de contestation près d’Étampes pour faire « entendre » leur mécontentement. Ils génèrent donc des nuisances sonores. A la sortie de la fête, un véhicule contenant du matériel est arrêté et les enceintes saisies sur place mais le public se mobilise et récupère le matériel « de force ». Les policiers vont ensuite s’arranger pour arrêter sans heurts 2 camions qui sortent du site et les amener au commissariat pour une saisie. Un attroupement se produit devant le commissariat d’Arpajon suite à un appel de participants sur les réseaux sociaux. Des renforts sont appelés et les participants dispersés après utilisation de gaz lacrymogènes.
• Du 4 au 6 décembre, Freeform cherche à rentrer en contact avec le médiateur sans succès.
• Le 6 décembre, Freeform adresse un mail au directeur de cabinet pour échanger sur le sujet, sans réponse.
• 13 décembre, Freeform informe le Groupe de travail interministériel des problèmes dans le 91.
• 13 janvier : les collectifs d’Ile de France organisent une manifestation de nuit à Arpajon mais celle-ci avorte pour éviter un clash trop important avec les forces de l’ordre et une saisie du matériel et du véhicule d’un des orgas.
• 13 janvier toujours, première prise de contact avec la préfecture qui annonce vouloir amorcer une concertation.
• 14 janvier : manifestation sonorisée non-déclarée devant la gare d’Arpajon. La police saisie un groupe électrogène.
• 18 janvier : un rendez-vous est fixé en préfecture, avec les collectifs d’IDF, Freeform, le référent national rassemblements festifs, le médiateur local et le cabinet de la Préfète de l’Essonne.
• 20 janvier : Manifestation déclarée des collectifs d’IDF à Arpajon.

https://www.facebook.com/events/360462691088659/

Et lundi prochain donc, ce sera la première réunion de concertation sur le sujet des free parties en Ile de France depuis …..au moins 10 ans.
Autour de la table : le collectif des sound system d’Ile de France, Freeform, le référent national, le directeur de cabinet de la préfecture et le médiateur du 91.

Nous espérons sincèrement que cette réunion sera fructueuse et quelle permettra de faire avancer le dialogue dans ce département qui à la triste réputation d’être celui oui il y a le plus de saisies en France.


Source : Freeform

rataklak · Bass Explorer

20-01-18 22:19:58

07-10-17 · 48

  

force a tous unite

lapin · Administrateur

22-01-18 13:42:22

11-07-11 · 13 872

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Essonne : une centaine d’amateurs de free-party manifestent à Arpajon
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Ils ont tenu à protester contre la répression des autorités et la saisie de leur matériel.




Près de 120 fans de «free-party» ont investi le centre-ville d’Arpajon (Essonne) ce samedi. Ces amateurs de musiques électroniques ont défilé derrière leurs enceintes poussées au maximum et quelques banderoles revendicatrices pour dénoncer la répression dont ils se disent victimes de la part des autorités.

Début décembre, du matériel ainsi que deux camions avaient été saisis à l’issue d’une grande free party à Etampes, qui avait rassemblé plus d’un millier de personnes. «Ces saisies sont fréquentes, assure Juliette, membre du collectif sound system Ile-de-France. A Etampes, la police a aussi arrêté quatre personnes qui se trouvaient dans les camions», ajoute la jeune femme, qui, comme une quinzaine de teufeurs, avait pris part à un mouvement de protestation contre cette garde à vue. «Nous avons eu droit aux CRS, au gaz et aux coups de matraque», déclare-t-elle. Ce lundi, une délégation de jeunes fêtards et des représentants de l’Etat sont attendus en préfecture de l’Essonne pour évoquer le cadre juridique de ce genre de manifestation.

Vendredi soir, un rassemblement du même type s’est déroulé dans un entrepôt d’Athis-Mons. «Les murs de mon appartement tremblaient», témoigne une habitante de la Cité Bleue voisine. Les forces de l’ordre sont intervenues pour mettre fin aux nuisances. «La ville n’avait pas connaissance de cette soirée et n’avait donné aucune autorisation. La municipalité partage la colère des habitants qui ont subi ces nuisances», a indiqué la commune d’Athis-Mons dans un communiqué.



Source : Le parisien

lapin · Administrateur

23-01-18 17:30:26

11-07-11 · 13 872

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Compte-rendu réunion Collectif des Sound Systems d’Ile de France – Préfecture de l’Essonne
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Présents :

• 8 représentants des collectifs techno d’Ile de France

• Alain Charrier, Directeur de cabinet de la préfecture de l’Essonne

• Romain Vogler, Directeur de la sécurité publique (Police)

• Eric Bronchart, nouveau médiateur de l’Essonne

• Eric Bergeault, Référent national rassemblements festifs

• Samuel Raymond, Freeform

Des deux côtés, une volonté de dialogue a été clairement énoncée pour sortir de la situation de blocage qui prévaut à l’heure actuelle dans le département et qui a été la raison des manifestations de ces derniers jours.

Pour la préfecture, il n’y a pas de volonté a priori de réprimer les free mais une exigence de respect du cadre légal et le besoin que les sound systems communiquent plus lorsqu’ils organisent des soirées pour éviter les tensions.

Nous reconnaissons qu’il y a besoin de plus de dialogue mais on a insisté sur l’importance de l’arrêt des saisies sur les soirées de moins de 500 personnes et les mises en cause pour agressions sonores car c’est la cause de notre mécontentement.

Malheureusement nous regrettons le manque de réponses à ce sujet car cette même répression était la cause de la manifestation organisée le week-end dernier sur la commune d'Arpajon (91). Ce sujet est au coeur des discussions et inquiétudes des Sounds System d'Ile De France.

La préfecture souhaiterait que nous ayons les autorisations des propriétaires et qu’on prévienne les maires des lieux où nous posons nos fêtes.

Nous n’avons pas d’opposition de principe mais nous savons qu’il est très dur d’obtenir des autorisations de propriétaires et surtout l’accord des maires. Nous craignons clairement que si nous prévenons de l’organisation de nos fêtes, le seul résultat soit l’interdiction.

Avant de réussir à faire évoluer la situation et pouvoir arriver à une situation apaisée, il est proposé de travailler sur l’amélioration de la perception des free parties par le public et surtout les élus locaux.

Dans les mois à venir seront donc organisés :

• Une rencontre avec les associations des maires de l’Essonne pour les sensibiliser aux free parties, leur expliquer notre façon d’organiser, les rassurer et les inciter à accueillir les fêtes avec un regard positif.

• Une journée de sensibilisation/communication sur les free pour montrer les aspects positifs et la richesse de notre culture.

• D’autres réunions en préfecture

• Une soirée déclarée de moyenne importance pour voir comment cela peut se passer.

Un nouveau médiateur a été nommé : (Eric Bronchart).

Conclusion : même si les points de vue sont divergents, cette première réunion pose les bases d’un dialogue qui portera ses fruits si on arrive à convaincre des propriétaires de prêter/louer des terrains et que les maires nous acceptent un peu mieux, surtout en milieu rural.



Source : Collectif des Sound System IDF

Nevrakse · Moderateur

23-01-18 17:43:10

16-10-11 · 4 285

  28 

Courage a eux,même si je pense que ça avancera pas à grand chose.

moukitooo · Bass Traveller

24-01-18 00:55:37

26-08-16 · 151

  

nevrakse tu  serais pas un peu rabajoie les mobilisations sont tj bonne a prendre , j avoue que a ce que je lis c est plus les pouvoirs publics qui revendique mais bon ,certes on refera pas le monde lol....

Nevrakse · Moderateur

24-01-18 17:34:14

16-10-11 · 4 285

  28 

rabajoie non....Mais bon, revendication OK......pour au final avoir une réunion ou l'état ne répond pas à la revendication (saisie -500 , agression sonore) ......Seul réponse,obtenir l'autorisation des maires,alors qu'on sait tous que c'est mort,ca fait 20 ans que c'est mort...Les maires qui autorisent les free sur les communes ca se compte sur les doigts d'une seul main.....

Donc je suis OK pour la revendication,mais quand on voit le compte-rendu,ça avance a rien (encore une fois)