Strakellik - Tabass - 29 BPM : 1500 raveurs et une petite saisie
Ce week-end se tenait une soirée organisée par trois sound system de la région bretonne : les Strakellik - Tabass et 29 Breizh Parazite Menace sous le nom de "Retour aux sources". Après la soirée un peu de matériel a été saisie.
Une rave-party illégale s'est installée, dans la nuit de samedi à dimanche, sur le site de l'ancienne usine Marine Harvest à Poullaouen, près de Carhaix. Samedi, vers 2 h, les teufeurs ont investi le site de l'entreprise de saumon fumé fermée en 2014. Selon les gendarmes de la communauté de brigades de Carhaix-Huelgoat, qui se sont rendus sur les lieux, près de 1.500 personnes étaient présentes au plus fort de la nuit. Cette soirée organisée par trois collectifs bretons, se voulait un retour aux sources, notamment musical, via un line-up résolument hardcore et la publication d'un manifeste expliquant l'histoire de ce genre bien particulier.
Vers 16h, les gendarmes ont choisit d'investir les lieux alors qu'en fin d'après-midi hier, les raveurs commencés à quitter progressivement le site. Aucun incident majeur n'était alors à signaler du côté de la gendarmerie, hormis un jeune homme d'une quinzaine d'années qui a dû être conduit dans la matinée au centre hospitalier de Carhaix avant d'être transféré à Brest. Ce qui n'a pas empêché les gendarmes, sur ordre du procureur, de procéder à la saisie de quelques enceintes seulement pour le plus grand soulagement des sound system qui imaginaient déjà voir leurs sonos entières partir.
Pour finir la gendarmerie a mis en place un important dispositif pour canaliser les départs. Des contrôles d'identités et de véhicules et des dépistages de produits stupéfiants et d'alcoolémie ont été réalisés à proximité du site.
Photo by tedearn
Cette saisie et cette présence policière exacerbée, confie une fois de plus à l'ironie, surtout quand on voit l'une des "décos" de la soirée qui reprennait différentes photos de la répression policière des derniers mois contre les mouvements sociaux pour un "mur de la honte", dans une allusion non dissimulée au fameux "mur des cons" ayant fait grand bruit au syndicat de la magistrature.
Photo by -Grotz-
Source : Le Télégramme, Facebook 29BPM & Facebook Strakellik