Insouzik 2016 : une free party réunit 2500 jeunes et finie en saisie
Une rave-party non-autorisée a rassemblé 2500 teufeurs ce week-end dans une forêt entre Sonzay et Ambillou. Soixante gendarmes ont été mobilisés pour encadrer la manifestation. Du matériel a été saisi ainsi qu'un peu de stupéfiants. Il n'y a eu aucun incident.
Le week-end a été soutenu pour les gendarmes dans le secteur de Château-Lavallière. Une rave-party non autorisée a rassemblé 2500 jeunes dans une forêt de 200 hectares entre Sonzay et Ambillou près de Château-la-Vallière. La manifestation organisée par différents collectifs pour la fête de la musique mais également pour les 20 ans de l'association de réduction des risques en milieux festif Techno Plus, a débuté vendredi vers 2h du matin et s'est achevée dimanche vers 23h. Soixante militaires ont été mobilisés pour la journée de samedi et de dimanche, l'effectif était de 25 gendarmes la nuit. "Ils sont rentrés par effraction sur la propriété", précise Jean-Pierre Verneau, le maire de Sonzay, qui a été alerté en pleine nuit par la gendarmerie.
Ils ont sécurisé les abords du site, notamment le stationnement désordonné de plusieurs dizaines de véhicules sur la D959. Il y a eu 300 verbalisations pour infraction au stationnement dangereux, et 3 voitures emmenées à la fourrière. Plusieurs centaines de contrôles d'alcoolémie ont également été effectués, et une dizaine d'infractions pour conduite addictive ont été dressées. De la drogue a aussi été saisie, mais en quantité très limitée.
La rave-party devait rassembler 10.000 personnes, mais la gendarmerie a imposé le stationnement à plus de 3kms du site, ce qui a permis de dissuader plusieurs centaines de teufers venus de la France entière mais aussi des Pays-Bas.
Sur le site, il y avait 8 sounds-system (Tekmanta - Bif Crew - Syndrome Actif, DFC...). La musique était perceptible à 15 kms à la ronde précise la gendarmerie qui a saisi un mur d'enceinte, 10 platines de mixage, quelques amplis, du câblage et un groupe électrogène selon France Bleu alors que les collectifs précisent qu'il n'en est rien. C'est en réalité une petite quantité de matériel qui a été saisie, de manière concertée entre les organisateurs et les gendarmes..
Grâce à un dialogue constructif entre la gendarmerie et les jeunes sur place, il n'y a eu aucun incident. Le propriétaire des bois quand à lui, un Parisien, a été alerté dans le week-end et s'est rendu sur le site ce matin. "Le terrain est propre, il n'y a pas eu de dégradation, confie Jean-Pierre Verneau, mis à part la trace de roues des véhicules." Nous profitons de l'occasion pour adresser tout notre soutient aux collectifs touchés.
Source : SA Free System, France Bleue, Nouvelle République