Le choix de ce lieu – Cette usine démantelée en partie, il y a plus de 10 ans est encore, à ce jour, la propriété d’Arcelor – Mittal, qui après avoir pollué toute la zone ainsi que le Rhône pendant de nombreuses années, la laisse à l’abandon et sans aucun plan de réhabilitation.
Après discussions, aussi bien avec les gendarmes que les représentants de la mairie, au cours de la journée du samedi, personne ne nous a demandé de stopper la fête… nous nous sommes entendus avec eux sur le fait qu’il fallait rester vigilant et tenter d’encadrer les participants pour éviter certains endroits du lieu ce que nous avons largement fait. Aux dires de certains membres de la mairie qui connaissaient très bien l’endroit, le site n’était en aucun cas aussi dangereux que la préfecture le laisse entendre et la soirée n’entrainait aucune nuisance au niveau sonore pour les habitants de la commune.
Pour toutes ces raisons, nous avons décidé, dans un premier temps, de nous installer pour le week-end dans cette usine et d’y rester, dans un second temps, pour continuer cette fête.
L’intervention de la gendarmerie – Elle s’est faite par surprise et par l’arrière du site, sans aucune discussion préalable avec la préfecture.
Après avoir été encerclés par les gendarmes, les participants ont réussi à les repousser de derrière notre installation pour commencer à démonter. Au fur et à mesure, les participants ont été éloignés à coup de matraques et de gaz lacrymogène. Nous avons pu tout démonter dans une certaine confusion et sous les jets lacrymogènes. Une fois l’installation démontée, l’officier supérieur de la gendarmerie, nous a proposé de juste sortir 2 camions transportant le groupe électrogène et du matériel à l’extérieur du hangar et nous a promis que l’intervention s’arrêterait là… mais arrivé à l’extérieur, le but était de faire suivre les camions, de les saisir et de les faire sortir du site encadrés par la quinzaine de véhicules de gendarmerie… En constatant que les gendarmes n’allaient pas tenir leurs engagements et procéder à la saisie des camions et du matériel, les participants ont bloqués la progression des camions... S’en sont suivi des jets de gaz lacrymogènes, de fumigènes en direction des participant qui avaient suivi… Les véhicules de gendarmerie ont été contraints au repli à ce moment là, mais le but premier de la préfecture avait été atteint - Stopper la fête à tout prix !
Cette intervention violente des forces de l’ordre était en opposition complète avec toutes les discussions que nous avons eues au cours du samedi avec les différents représentants de la gendarmerie et de la mairie. L’intervention et uniquement l’intervention a mis en danger un grand nombre de personne. La réaction du publique était une réponse proportionnée à la violence dont ont fait preuve les forces de l’ordre, ni plus ni moins. Nous tenons à remercier tous les participants de l’unité dont ils ont fait preuver pour protéger le matériel. Toujours dans l’optique de négociations constructives avec les représentants de l’état lors de nos précédentes soirées, cette fois-ci nous ne pouvons que constater que la violence répond à la violence… et que rien de positif ne nait de cette violence !
Pour finir, sur cette vidéo du berger. Les « journalistes » se sont-ils renseigné sur le personnage avant de mettre en ligne ce pseudo reportage aux odeurs de cadavres et d’arnaque à l’assurance… Ce personnage qui a menacé pendant toute la journée des gens avec son fusil, est bien connu de la gendarmerie et de la mairie et fait plusieurs gardes à vue tous les ans,… beaucoup plus que l’ensemble des participants à notre événement… Ce sont les gendarmes eux-même, qui nous ont mis en garde contre lui dès le samedi matin ! Quelle vision de l’information avez-vous, vous journalistes, quand vous ne relayez que les rapports de police sans même se rendre sur place et sans même essayer d’avoir votre propre avis sur un fait… Nous ne disons pas que cette histoire de brebis n’est pas possible bien que complètement indépendante de notre volonté et de nos efforts pour bien encadrer l’événement, mais votre reportage est une manipulation, une honte pour votre métier et pour les gens qui pensent pouvoir faire confiance aux informations que vous diffusez. Nous avons essayé de faire un démenti auprès du MIDI LIBRE, dès dimanche après midi. La journaliste que nous avons eue au téléphone n’a jamais publié aucune information ni même mis à jour son article en donnant notre version des faits…
Aujourd’hui, nous revendiquons encore et toujours plus, le droit à la fête libre, responsable et autogérée. Ce qui ne nous tue pas nous rend encore plus fort… Et si cet événement peut faire reparler de ce scandale, étouffé, lié à cette usine ARCELOR-MITTAL, et faire avancer sa réhabilitation demandée depuis de nombreuses années par la commune, nous n’aurons pas tout perdu.
DA TEKNO SOMBRERO CONNEXION