Bistoutek / Katalytik / Hypnomad - Saisie d'un peu de matériel
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Après une Free Party organisée ce week-end en région parisienne les collectifs Bistoutek, Katalytik et Hypnomad ont subi une saisie d'une partie de leur matériel.



Samedi soir, trois collectifs de la région parisienne s’associaient pour offrir une Free Party sur le thème du célèbre dessin animé Ricky & Morty. Pour l'occasion une jolie façade était installée en forêt de Fontainebleau en Seine-et-Marne. Une zone sensible où les rassemblements de ce genre ne sont plus les bienvenus depuis longtemps déjà.


Toute la nuit l'ambiance sembla bonne et pas mal de monde avaient fait le déplacement pour l'occasion. Malgré la rigueur du mois de novembre le dance-floor resta vraiment pleins une bonne partie de la nuit et de la matinée. Comme souvent les forces de l'ordre passent dans la nuit et au matin avec la volonté de contrôler au mieux la soirée sans intervenir pour y mettre fin. Au petit matin des discussions ont donc lieu entre un médiateur proche des collectifs et eux pour demander que le volume soit baisser le temps que le public se disperse. Alors que les collectifs prévoient de couper la sono en milieu d'après-midi, l'officier de police judiciaire avec qui les discussions ont eu lieu semble avoir décidé que la fête ne dépasserait pas midi. Cette incompréhension sera lourde de conséquences puisque qu'alors qu'une partie du son était déjà coupée excepté les retours et du matériel rangé, les policiers accompagnés de l'OPJ reviennent alors pour saisir.  Ils rentrent dans le camion où est entreposé le matériel démonté et embarquent une console et 2 amplis non branchés mettant ainsi fin définitivement à la fête.

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Cette incompréhension entre l'officier de police judiciaire et les sound system est assez critiquée du côté des collectifs qui pensent que celle-ci n'est pas arrivée par hasard. D'autant que ces derniers avaient déjà entamé le rangement et le remballage comme ils pensaient en avoir convenu avec l'OPJ et les forces de l'ordre. Cette saisie semble de plus bancale d'un point de vue légale puisque moins de 500 personnes étaient sur place au moment où elle a eu lieu, ce qui est censé être un critère indispensable à une saisie en bonne et due forme. En espérant qu'ils bénéficieront de l'aide de l'association Freeform lors de leur prochaine convocation au tribunal à une date inconnue pour le moment. Nous profitons en tout cas de cette occasion pour adresser notre soutien au collectif.



Source : Merci aux collectifs et à Vatlin